En 2018, tous les mois, « Le Quotidien du Tourisme / Le Mag » organise au Bristol, à Paris, des petits déjeuners thématiques. Autour de la table, pour parler du "tourisme durable", nous avons reçu Clémentine Concas (groupe Barrière), Julien Buot (ATR), Laetitia Laurent (Club Med), Loïc Minvielle (Comptoir des Voyages), Charles de Vivie (groupe Kuoni), Christian Orofino (Salaün Holidays) (XL/ La Compagnie) et Roch Guilabert (Prony Voyages).
Comment distinguer tourisme durable et tourisme responsable ?
Julien Buot (ATR) précise que "ce ne sont ni plus ni moins que des synonymes". Il explique : "Les acteurs radicaux ne font voyager que 2000 clients, je préfère que toute l'industrie fasse un petit effort, voire un gros effort plutôt qu'une petite niche en face de gros".
Christian Orofino (Salaün Holidays) renchérit : "Dans le tourisme, les mots "durable" et "responsable" sont amenés à disparaître, "le tourisme sera durable ou ne sera plus". Pour Clémentine Concas (groupe Barrière), "on n'atteint pas le client avec les problématiques de CO2".
Ce que Charles de Vivie (groupe Kuoni), appuie : "La compensation carbone intéresse un peu moins de 1% des clients. En revanche, quand on leur demande ce qu'est une démarche de développement de tourisme durable, c'est l'économie à destination".
Roch Guilabert (Prony Voyage) estime que "le tourisme non organisé est celui qui n'est pas durable du tout, mieux vaut un bon Club Med bien organisé que des gens qui partent partout et ne sont pas contrôlés".
Laetitia Laurent (Club Med) ne dira pas le contraire : "La COP21 a permis de donner un regain d'intérêt, de mieux cerner les opportunités, de repenser nos engagements et nos objectifs". Le mot de la fin pour Loïc Minvielle : "Qu'on soit un acteur lourd ou pas, faisons notre part".
Retrouvez l’intégralité du débat dans l’édition du jeudi 22 février du Quotidien du Tourisme/Le Mag.
https://youtu.be/isVuTX4mKP0