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Destinations

Ville excessive, New York est l'une des plus fascinantes du monde

Depuis quelques années, les Français semblent bouder New York.
Or 2004 se voudrait une année de reprise, une année où côté américain on espère une "progression de 7 %". La ville a cependant toutes les cartes en main pour séduire les "Frenchies". Reste à trouver les formules attractives, comme de miser sur le shopping, l’art ou encore de nouveaux quartiers à explorer…
Les mots pour évoquer New York sont généralement excessifs ; pas un en effet qui ne soit un superlatif, un peu comme s’il fallait à chaque fois trouver des mots qui puissent rivaliser avec cette incroyable ville "aux perpendiculaires braquées sur l’horizon"... Pour la décrire, il est en effet courant de la qualifier de "ville tentaculaire", "mégapole gigantesque" alors que sur la planète bien des cités la dépassent dans ce domaine. Eh bien, il semble qu’aucune expression n’exagère le ton, tant la ville semble hors norme. Toutefois, le paradoxe, c’est qu’on s’y sent très vite chez soi, trouvant ses repères malgré le gigantisme de la ville (c’est aussi pourquoi la destination rencontre autant de succès pour les courts séjours). Sans doute parce qu’elle est d’abord une terre d’immigrants, façonnée par tous ceux qui entreprirent le périlleux voyage vers le Nouveau Monde, New York reste par excellence une terre d’accueil. En outre, bien que la ville demeure immense, la carte de ses rues tient dans les mains, et sitôt que l’on a compris comment fonctionnait la fameuse "grille" cadastrale américaine, c’est alors un jeu d’enfant de se repérer. Même si la ville jouit d’un continuel brassage, les quartiers ont conservé ou développé leurs spécificités, un univers singulier qui les distingue assez nettement les uns des autres. Une promenade dans les rues chics de Soho, le fief des galeristes, se révèle bien différente d’une virée dans le quartier populaire d'East Village, bordé de clubs, de bars et de restaurants, ou encore d’une balade dans le Financial District, haut lieu du commerce et de la finance tout hérissé de gratte-ciel et qui reste orphelin des tours jumelles… Dans une même journée, ce cocktail d’ambiances grise les sens et stimule en permanence l'appétit du touriste. Le matin, marcher dans le bucolique Central Parc (les plus courageux iront courir, quand les plus malins loueront des vélos) permet de prendre un véritable bol d’air avant la lente immersion dans le cœur de la ville. Sortir à l’est de ce poumon urbain conduit tout droit vers les principaux musées de la ville ; une visite au Guggenheim vaut tant pour l’originalité de son bâtiment (qui aurait grand besoin d’un ravalement !) que pour le contenu de ses expositions. En continuant le long de la Fifth Avenue, les musées se succèdent dans le quartier historique de la bourgeoisie (l’Upper East) où des portiers en livrée sont en faction devant des portes d’immeubles. Pour les amateurs de shopping, point de répit : sur les grandes artères, les boutiques s’égrènent comme des perles. Des soldes ont lieu régulièrement, et le week-end on assiste à une véritable curée mercantile. Avant de s’enfoncer dans Downtown (en dessous de la 14e Rue), cap à l’ouest jusqu’au quai du quartier de Midtown West, pour une petite croisière de 2 h 30 qui offre l’une des plus saisissantes vues de la ville ; il n’y a guère que l’Empire State Bulding pour offrir une vision plus étonnante de New York. Le soir venu, New York s’allume à l’image d’un Times Square féerique. Le jazz des clubs prend le relais du hip pop de la rue (un produit 100 % new-yorkais), et les amateurs n’auront que l’embarras du choix. Si une soirée au Village Vanguard s’impose (club mythique où continuent de se produire les meilleurs jazzmen), de petites salles méritent parfois une belle mention comme le Tribeca Performing Art Center où swingue ce soir-là un Jazz in Progress assez époustouflant. A la rectitude architecturale de la ville s’opposent ainsi mille et une variantes humaines qui font sans aucun doute de New York l’une des villes les plus fascinantes de la planète. Oui, New York enfièvre ses visiteurs !
A Savoir
• La ville est divisée en 5 districts (boroughs) : Manhattan, Bronx, Queens, Staten Island et Brooklyn. 8 millions d’habitants (1,6 million à Manhattan) y vivent. 35 % de sa population est composée de Blancs, 27 % est hispanique, 25 % est Noire, 10 % asiatique, le reste étant d’origine indienne, brésilienne, arabe ou russe.
• Une carte City Pass (prix : 45 euros valable 9 jours) donne libre accès à 6 musées et attractions.
• Tous les 3 mois est délivré gratuitement l’Official NYC Guide à l’office du tourisme, une sorte de guide de poche avec la liste des événements des 6 mois à venir, des hôtels, des bars…
• NYC & Company a mis sur pied un programme spécialement étudié pour aider les agents de voyages à visiter NY dans les meilleures conditions possibles grâce au VIP PASS qui offre réduction ou gratuité dans un certain nombre d’hôtels, restaurants, musées, magasins… Pour obtenir ce pass, se rendre sur le site www.nycvisit.com ; 2 brochures destinées aux agents de voyages sont également disponibles.
Brooklyn et Coney Island, deux destinations pour "sortir de Manhattan"
Tout à fait à l’ouest de Manhattan, de l’autre côté de l’extraordinaire Brooklyn Bridge, s’étend Brooklyn, le borough le plus peuplé de New York City (en 1850, il était la 4e plus grande ville des États-Unis). Un Américain sur sept lit-on aurait ses racines à Brooklyn ! La vie semble ici moins trépidante : on circule à vélo, on mange bio, la population est plutôt jeune et artiste, et les obèses se font très rares... On peut rester à Brooklyn toute la journée sans nécessairement ressentir le besoin d’en sortir. Le quartier de Williamsburg est un excellent point de départ pour comprendre l’âme de Brooklyn. Typique ! Voir le site www.brooklyn.org de l’association Brooklyn Information & Culture qui tient lieu d’office de tourisme.
Située à l’extrémité sud de Brooklyn, face à l’océan Atlantique, Coney Island a été la station balnéaire en vogue au début du XXe siècle. On y trouvait plusieurs hôtels de luxe et un casino construits face à l’océan. Vint ensuite un parc d’attractions avec ses montagnes russes… C’est là que la bourgeoisie new-yorkaise venait passer ses week-ends en grande pompe. Si l’urbanisation a gagné du terrain jusqu’à la lisière de la plage, et si la bourgeoisie snobe désormais l’endroit, Coney Island continue d’attirer sur ses plages, ou sur ses manèges, une foule populaire importante venue prendre un bain de soleil. Folklorique ! Comment s’y rendre : Métro B, D ou F, direction Brooklyn, jusqu’à Coney Island-Stillwell Avenue.
New York

Auteur

  • La Rédaction
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