Le GDS veut adapter sa structure aux évolutions du marché.Des solutions de reclassement sont proposées aux salariés.Une cellule créée pour accompagner le personnel concerné.Amadeus France a présenté il y a un peu plus d'une semaine "au comité d'entreprise et à son personnel" un projet de "plan de sauvegarde de l'emploi".
Celui-ci prévoit la suppression de 87 postes sur un effectif de 330. Devant l'inquiétude manifestée par certains salariés, Philippe Chérèque, PDG d'Amadeus France, fait une mise au point : "Une restructuration, c'est toujours douloureux. Mais compte tenu de la révolution technologique, c'était inéluctable." Il précise que "tout sera fait pour que les suppressions de postes ne se transforment pas en licenciements secs". Une cellule interne composée d'une quinzaine de personnes issues du département ressources humaines du pôle de Sophia Antipolis est chargée de consulter et discuter avec le personnel concerné. Il est normalement prévu que la moitié des effectifs soit externalisée vers les entreprises partenaires en France. Concernant l'autre moitié, elle devrait se voir proposer des emplois au sein des filiales en France ou à l'étranger (Optims, Opodo, Vivacances, Karavel, Promovacances…). Ce projet vise à anticiper l'évolution au sein de l'entreprise de l'activité de services. Cette dernière qui représente environ un tiers du chiffre d'affaires des sociétés Amadeus France et Amadeus France Services repose à 80% sur la fourniture de produits aux agences de voyages (terminaux, télécoms, système de billetterie). D'ici à 2008, les imprimantes devraient quasiment disparaître avec le développement du billet électronique. "Nous anticipons dès aujourd'hui pour répondre aux attentes de demain", souligne Philippe Chérèque. Et de reconnaître que dans les deux prochaines années, "un autre plan portant sur 40 à 50 personnes devrait voir le jour, avec pour conséquence la mise en place d'un plan de formation".
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