C'est parce que le retour sur investissement des éductours est jugé trop faible par les TO que ces derniers préfèrent miser sur les challenges de vente et autres jeux concours.
A la grande satisfaction des agents de voyages."Heureusement qu'on a ça car ce n'est pas avec ce que l'on gagne qu'on pourrait se permettre de voyager" s'exclame Camille, conseiller en voyage dans une agence francilienne. Si elle ne souhaite pas divulguer le nom de son entreprise, c'est tout simplement parce qu'elle a gagné quatre voyages en une seule journée à Top Résa : une traversée Corsica Ferries, une semaine aux Seychelles avec Austral Lagons, un éductour en Thaïlande avec Best Tours, Holiday Autos et Etihad Airways, ainsi qu'un vol moyen courrier sur Air France. "J'étais comme dans un rêve". Et l'intéressée de préciser, comme beaucoup de ses collègues, "être à l'affût de tout ce qui peut se gagner". Côté TO, Philippe Bertholet, directeur commercial de Best Tours, avoue consacrer environ "25% de son budget marketing au développement d'opérations incentive". "Si nous n'avons pas abandonné le concept de l'éductour, nous en avons diminué la fréquence. Nous le remplaçons par des voyages individualisés que les vendeurs peuvent gagner via notre site pro" déclare Patrice Caradec, DG Vacances Transat. Il ajoute : "le conseiller en voyage est joueur et très participatif. Les challenges lui permettent de partir en vacances perso sans déboucher un euro. Et puis pour le fidéliser, c'est bien". Lire aussi notre enquête complète sur ce sujet dans le Quotidien du Tourisme d'aujourd'hui.