Suivez-nous grâce à nos newsletters S'inscrire

Distribution

A Porto, grâce au Cediv, distributeurs et producteurs ont échangé sans haine ni violence

Image
Adriana Minchella, présidente du Cediv, avait décidé de renverser les rôles à Porto. Le temps de deux journées, les fournisseurs et les distributeurs ont du changer de peau.
Il faut être en forme quand on participe à une convention du Cediv. A peine arrivés à Porto, jeudi après midi, et nous voilà déjà dans la salle de réunion pour assister à une diffusion de différents sketches, joués par les adhérents du Cediv, sur le thème de la relation entre les fournisseurs et les distributeurs : les numéros surtaxés, la gestion des litiges, les vitrines des agences, autant qui de sujet qui sont traités avec bonne humeur par tous les acteurs comme Pierre Doucet (Terre d’Ailleurs) qui aurait pu être à Cannes plutôt qu’à Porto. C’est le lendemain, dans un train qui nous menait vers une exploitation viticole, que pendant deux heures, fournisseurs et distributeurs ont planché sur les problématiques de leurs partenaires. Les rapporteurs ont ensuite expliqué comment ils se comporteraient s’ils étaient à la place des autres : Le Porto a fait son effet : Les idées ont fusé : savoir utiliser les réseaux sociaux, mieux travailler les relais d'opinion dans sa ville, sélectionner moins de fournisseurs pour construire des produits adaptés à sa communauté de clients. Citons, aussi, les workshops ou des eductours qui devraient devenir des séances de formations et considérées comme telles par des organismes officiels. Ce qui devrait entraîner moins de "no show". Curieusement, les montants des commissions et les délais de règlement n’ont jamais été évoqués. Même les journalistes de la presse professionnelle ont été mis à contribution et ont du organiser une conférence de rédaction, devant une centaine de personnes sur le thème relation "distributeurs fournisseurs ". Les journalistes, qui évoluent pourtant dans un milieu très concurrentiel, ont su montrer qu'ils pouvaient travailler ensembre. Pas d'égo : les plus expérimentés ont accepté que la plus jeune d'entre-eux (25 ans) endosse le rôle de rédactrice en chef d'un jour. Ils pouvaient donc, sans donner de leçons, tirer cette conclusion : il est grand temps que toute l’industrie du tourisme, TO, groupistes, réceptifs, distributeurs, trouvent des porte-parole qui puissent se réunir pour, à défaut de fixer des règles du jeu, définir des règles de bonnes conduites. Adriana Michella, par exemple, est prête à discuter sur les délais de paiement qui portent préjudice à la trésorerie des tour-opérateurs. Résumons : On oublie la centrale de paiement, ça te coûte moins, je te paie avant le départ et on partage les économies réalisées. Enfin, malgré un temps mitigé, tout le groupe est revenu avec une très belle image de Porto, une ville qui se déguste avec excès.

Retrouver, jeudi, dans notre magazine, les photos de la convention du Cediv.

Auteur

  • Laurent Guéna
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format