Selon le Snav, les agents de voyage ne sont pas tenus légalement de rembourser les frais induits pour les voyages à forfait par les fermetures d'aéroports mais ils étudient la meilleure façon d'aider leurs clients.
"C'est un cas de force majeure qui fait que les frais supplémentaires supportés par le touriste, avant son départ ou sur place s'il n'a pu rentrer, sont à sa charge", explique Jean-Marc Rozé, secrétaire général du Snav. "Mais il y a la loi et la pratique commerciale. Et puis on gère de l'humain donc les agents de voyage vont aider leurs clients autant que faire ce peu", a-t-il ajouté. Le cas de force majeure doit répondre à trois critères précis, a ajouté M. Rozé: "être imprévisible - la situation est imprévisible puisque jamais arrivée avant-,irrésistible - on ne peut pas empêcher l'événement de survenir-, et insurmontable - une fois la situation arrivée, on ne peut pas aller contre". Jean-Marc Rozé ajoute : "La situation d'aujourd'hui entre véritablement dans le cas de force majeure qui exonère le professionnel de sa responsabilité d'indemnisation, de compensation financière ou de fournir des prestations à sa charge", a-t-il ajouté, tout en assurant que la profession n'allait pas pour autant "s'en laver les mains".Distribution