AEV robotise le voyage d'affaires

Aujourd'hui, il explique qu'avec Easy Travel Services, AEV va "révolutionner le voyage d'affaires". Prenant exemple sur ses expériences – "des déplacements apparemment simples mais qui peuvent s'avérer compliqués dans les faits" –, il affirme : "Nous avons avec ce produit une petite longueur d'avance." Le principe : "le portail Easy Travel Services aiguille l'utilisateur en fonction de son parcours. Il lui suffit de remplir son ordre de mission en ligne ; le portail fait le reste grâce à des filtres". On comprend l'idée, pousser à fond l'automatisation quel que soit le canal de distribution. En effet, "dans le cas où l'utilisateur est orienté vers du off-line, sa transaction continue d'être traitée via le portail : un conseiller voyages reçoit automatiquement la demande, la traite et transmet plusieurs propositions venant enrichir l'ordre de mission dans Easy Travel Services". Conséquences pour les entreprises selon AEV : "des économies de 40 % sur les processus, de la réservation au paiement, 25 % sur les achats, 15 % sur les coûts de prestation agence, 2 à 3 minutes pour réaliser une transaction contre neuf minutes via un plateau d'affaires". Le portail Easy Travel Services permet également d’accéder à de nombreux services exclusifs : intégration du détail des réservations dans l’ordre de mission, création et modification des profils voyageurs, constitution de modèles pour les déplacements récurrents, politique voyages paramétrable, accès en ligne aux tarifs low cost, circuit de validation des ordres de mission jusqu’à 2 niveaux d’approbation.
En 2004, le taux d'usage de la résa en ligne était de 14 %
Ce n'est évidemment pas un hasard si AEV commercialise aujourd'hui des outils destinés à doper les réservations en ligne. Deux raisons : une agence de voyages est aujourd'hui une source de dépense pour les entreprises et les self-booking tools permettent de mieux contrôler la politique voyages qu'elles mettent en place. D'après le dernier baromètre du salon EVP organisé par AEV, "50 % des grandes entreprises ont l'intention d'utiliser la réservation en ligne sous deux ans". Des bémols : "56 % des petites entreprises et 27 % des moyennes ne savent pas si elles l'utiliseront." En 2004, le taux d'usage de la réservation en ligne est de 14 %. Frein principal pour les décideurs : la lourdeur du processus pour le collaborateur (28 %) et – mais de moins en moins – l'absence ou la faiblesse du conseil (24 %). La "sécurisation des données", la "charge supplémentaire pour le service voyages" ou "l'absence d'avantage économique avéré" ne font pas partie des difficultés. La généralisation de l'e-ticket, les e-vouchers des loueurs de voiture, l'intégration de la SNCF et des low cost devraient accélérer la généralisation de ce processus.