Après Leclerc et Selectour, Amadeus vient de signer un accord avec Afat Voyages.Toutes les agences du réseau auront en effet accès à Amadeus Leisure Plateform (ALP) à compter d'avril 2007.
Pour Jean-Pierre Mas, président du réseau, la décision a été longue à prendre, car "nous avons fait une très longue étude de marché, comparé les différentes prestations, les prix, etc., avant d'arrêter notre choix". Il explique que si, dans un premier temps, une solution comme celle du Ceto par exemple lui semblait plus abordable, il ne voulait "pas prendre le risque de confier sa technologie à un partenaire externe". Désormais toutes les agences du réseau Afat auront donc accès à l'offre des TO référencés via ALP. Autre avantage, "c'est une solution évolutive" précise Jean-Pierre Mas. "Dans un premier temps, le système sera "B2B", en donnant un accès évident à nos partenaires privilégiés. Dans un second temps, il pourra être "B2C", d'autant que notre partenariat avec Expedia n'est pas exclusif". Sur ce dernier point, Jean-Pierre Mas précise d'ailleurs qu'il n'y aura "pas de concurrence avec Expedia puisque l'agence en ligne ne propose pas d'offre packagée". Et quand bien même, poursuit Philippe Chérèque, vice-président d'Amadeus, "le package dynamique est une notion vague : une agence qui assemble un forfait et une location de voiture fait aussi du package dynamique..." Autrement dit, Amadeus met la technologie au service d'Afat, aux agences Afat de faire de la concurrence à qui elles veulent. Enfin cet accord comporte également un volet technologique essentiel pour les distributeurs : le CRM (rappelons que derrière cet anglicisme barbare se trouvent toutes les clés modernes de la relation avec son client). Cet accord présente enfin un autre intérêt pour Jean-Pierre Mas : "avec ALP, nous pourrons inciter nos agences à mieux vendre nos fournisseurs référencés". Et pour ceux qui s'inquiéteraient de cette abondance d'outils, Jean-Pierre Mas conclut : "Ce n'est pas un empilement de briques, mais des briques qui s'emboîtent les unes dans les autres". Adepte aussi de la métaphore, Philippe Chérèque sur renchérit : "D'autant qu'en Allemagne, l'ALP s'appelle LEGO" !
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