American Express Voyages d'affaires compte quelque 2000 salariés en France, dont la moitié en région parisienne."Au départ la direction prévoyait de supprimer 200 postes mais avec la crise, ce chiffre est passé à 450", a expliqué à l'AFP Yvette Bonnefoy, déléguée CFDT.
"Il s'agit de se désengager de l'Ile-de-France où les loyers sont trop chers et d'automatiser certaines fonctions", a-t-elle ajouté. Un plateau accueillant une centaine de salariés fermera en septembre et les vendeurs travailleront depuis la province. Le plan de sauvegarde de l'emploi était en négociations depuis plusieurs mois et les syndicats ont signé un accord sur ses modalités lundi, a indiqué la CGT. D'après la CFDT, les départs volontaires vont être privilégiés et quelque 150 salariés pourraient être repris par une autre société devant à l'avenir s'occuper des activités "train" d'American Express. "Il est regrettable qu'il n'y ait pas eu d'anticipation avec un accord de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences", a ajouté la déléguée syndicale. Contactée, la direction nous a précisés qu'elle ne ferait pas de déclaration officielle avant la fin du mois.
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