Le groupe, qui va fermer onze plateaux d'affaires en France, évoque un "plan de reprise" qui doit permettre d'affronter la reprise de l'activité espérée et le "nouvel environnement" que cette crise a généré.
American Express, dirigé par Eric Audouin, a présenté en fin de semaine dernière au comité d'entreprise un plan qui vise à supprimer onze plateaux d'affaires (Angers, Avignon, Clermont, Grenoble, le Havre, Le Mans, Limoges, Orléans, Pau, Rennes et Rouen) et 230 postes. Une centaine de possibilités de reclassement seront proposées avec, par exemple, des propositions pour travailler à domicile. Eric Audouin précise qu'American Express mettra aussi tout son oeuvre pour aider les salariés à trouver des solutions externes. Le groupe parle d'un "plan de reprise" qui passera "par des investissements technologiques en optimisant les locaux et les sites restants et en homogénéisant les outils et les process". En effet, pour American Express, "la crise a impacté de façon durable les comportements des voyageurs, plus que jamais à l’affût d’optimisation de leurs dépenses, de recherches d’économies et de retour sur investissement. Le développement de l’activité online, passée de 10 à plus de 30 %, en est l’illustration". Pour le groupe, "une nouvelle perception du secteur s’est ainsi imposée, avec une vision de la gestion du voyage d’affaires renforcée par un contexte concurrentiel très fort où le prix de la transaction est devenu un facteur déterminant". Pour Eric Audouin, il faut préparer "une nouvelle ère" et proposer aux clients de nouvelles offre comme la possibilité de modifier ses réservation n'importe où dans le monde ou encore gérer des réunions virtuelles.Distribution