Alors que chaque jour qui passe on entend à peu près tout et rien sur la viabilité économique des agences de voyages traditionnelles, des entrepreneurs audacieux et motivés démontrent le contraire.
C'est le cas du réseau Boiloris, qui vient de mettre la main sur une nouvelle agence à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), dans la banlieue parisienne. Cette nouvelle acquisition porte à 24 le nombre d'agences de ce réseau très bien implanté en Ile-de-France. Elle fait suite au rachat, il y a quinze jours, de deux autres agences en Seine-et-Marne (77), l'une à Chelles, l'autre à Lagny. Pour Didier Munin, PDG de Boiloris, ce développement réussi repose sur plusieurs critères. Le premier, c'est le choix de bons points de vente situés dans de bonnes zones de chalandise. Le second, ce sont les ressources humaines, c'est-à-dire "la qualité des équipes en place". Enfin, c'est le modèle économique. Pour Didier Munin, le bon équilibre consiste à réaliser "60 % de forfaits et 40 % de billetterie". Il explique à ce sujet que, comme à "Chelles et Lagny c'était le contraire jusqu'ici, il y aura du chiffre à développer". CQFD.
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