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Distribution

Carlos Da Silva, PDG de Go Voyages

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Qui de mieux placé que Carlos da Silva, PDG de Go Voyages pour mettre en garde les agences contre la montée en puissance des réservations en ligne ? Pour le charismatique patron, les réseaux ont déjà perdu une énorme bataille contre les pure Players par manque d’anticipation.
Il est encore temps de réagir.Les ventes agences off line de Go Voyages ont chuté de 12 % au mois de mars quand les ventes on line progressaient de 55 %. Quelles conclusions faut-il en tirer ?
Malheureusement, je suis persuadé que 30 % des agences physiques vont disparaître dans les trois prochaines années. Pour faire partie des survivants, il va falloir réagir, trouver des solutions ! En complément de l’agence physique, un site Web est indispensable. Aujourd’hui, le panier moyen sur Internet augmente : par exemple nous commercialisons déjà des croisières à plus de 2 000 euros par passager. Tous les produits touristiques ne se vendent pas encore sur le Web mais cela va changer. Tout va très vite sur Internet ! Trop d’agences tardent à sauter le pas. Il faut se lancer et ne pas hésiter à prendre conseil auprès de SSII. Sans omettre que les méthodes de vente sur Internet sont particulières. Après, il ne faut pas négliger les règles simples et efficaces pour se faire connaître : indiquer l’adresse de son site Internet sur sa vitrine, ses documents de correspondance…  Les réseaux ont déjà perdu une énorme bataille contre les pure Players par manque d’anticipation.
Selectour et Afat Voyages ont choisi de travailler avec des moteurs concurrents. Est-ce un coup dur pour Go Voyages ?

Pour ces deux réseaux, je pense que le critère prioritaire n’a pas été celui d’avoir le meilleur moteur. Nous sommes les seuls à offrir une solution multi GDS (Galileo, Amadeus, Worldspan et Sabre). Chaque GDS a une logique si différente de recherche du meilleur prix, qu’ils en deviennent complémentaires. C’est un de nos énormes avantages sur nos concurrents qui sont eux dépendants d’un seul GDS. Nous travaillons sans cesse pour améliorer notre technologie. En deux ans, nous sommes passés d’un million de demandes mensuelles de tarifs à plus de 6 millions. Pour garder la place de leader, il faut offrir la meilleure solution. Il ne faut pas oublier que l’Internaute n’est pas fidèle, il compare et choisira l’offre qui sera la plus adaptée à ses besoins.
Etes-vous satisfait des ventes package dynamique ?
En 2005, les forfaits représentaient 22 millions de chiffre d’affaires chez Go Voyages. En 2006, ils atteindront 40 millions. Deux raisons : les Internautes commencent à connaître cette solution et notre offre est de plus en plus large avec quelque 30 000 hôtels. C’est un produit que nous mettons en avant. En effet, la suppression des commissions a eu un impact négatif sur les vols secs : il faut réaliser 30 % de plus de chiffre d’affaires pour arriver à la même marge. Nous devons donc absolument proposer des produits avec de plus fortes valeurs ajoutées. Le package dynamique a connu un gros succès sur Internet mais pas en agence où nous avions une image exclusivement vol sec. Nous l’avons alors habillé aux couleurs de Frantour, il y a eu un  mieux mais cela n’a pas suffisamment mordu. Sans doute les distributeurs ont-ils encore besoin de brochures papiers… Je rappelle aussi, que depuis deux ans, les agences choisissent leur taux de commission et ont la possibilité de le changer à tout moment.
Quelles sont les perspectives de développement de Go Voyages ?
Aujourd’hui, Go Voyages compte 283 collaborateurs dont 21 qui nous ont rejoints depuis début mars. Nous venons d’ouvrir rue Réaumur, à 30 mètres du siège social, un point de retrait (voyage-internet.com) pour nos partenaires en marque blanche. Pour nous développer, je compte beaucoup sur notre relation avec les agences de voyages. Elles doivent absolument prendre des parts de marché sur Internet. Par ailleurs, nous allons dupliquer notre Business Model à l’international. Compte tenu de notre développement fort et soutenu en France, nous n’avons pas eu le temps de nous y consacrer. Nous allons commencer par la Belgique et en fonction de cette expérience, poursuivre dans le reste de l’Union européenne. Je rappelle aussi que Go Voyages travaille cette année avec Air Méditerranée. Nous avons réceptionné fin mars un avion tout neuf, un A 321 de 220 sièges et la flotte d’Air Méditerranée est suffisante pour combler la majorité de nos besoins d’affrètements.

Quelles sont vos relations avec votre actionnaire Accor ?
Elles sont excellentes. Nous avons eu des craintes au début mais elles ont vite été balayées. L’actionnaire a tenu ses promesses. Il ne s’immisce pas dans notre gestion. Nous avons sa pleine et entière confiance. C’est un cas assez unique.

Bio express
1965 : Naissance au Portugal.
1982 : Rentre chez Go Voyages.
1989 : Création de Look.
1997 : Rachat de la marque Go Voyages.
2005 : Mariage.
Interviews Go Voyages

Auteur

  • Laurent Guéna
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