En réaction à la faillite, début août, de l'opérateur de coffrets cadeaux Magic Day, le Snav s'est fendu d'un communiqué de presse pour "réaffirmer ses positions quant à la protection du consommateur dans le cadre de la commercialisation des coffrets cadeaux".Telle qu'elle a été votée, la nouvelle loi sur le tourisme ne protège pas assez le consommateur ! Jean-Marc Rozé, secrétaire général du Snav, souligne les lacunes du texte qui n'oblige pas tous les distributeurs de ces produits à être immatriculés.
Or tant qu'un coffret cadeau n'est pas réservé sous forme d'un contrat de voyage en bonne et due forme, la responsabilité et la garantie financière de l'émetteur ne sont pas en jeu. Les sommes versées se baladent dans la nature. Alors quelle solution ? "Nous voulions que producteurs ET distributeurs soient immatriculés. Le Parlement n'a gardé que la moitié. La balle est maintenant dans le camp du ministère." Et pourquoi pas la solution préconisée par Axel Bernia, DG de Smartbox, d'obliger les opérateurs à placer une partie de la trésorerie sur un compte séquestre ?
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