Recruter et fidéliser est l’une des plus grandes préoccupations des agences de Voyages aujourd’hui. A l’occasion de la convention du Cediv, qui se tient actuellement en Afrique du Dud, Christophe Laval, spécialiste des ressources humaines, a mis en avant la ´reconnaissance ‘ comme levier pour améliorer son compte d’exploitation.
Lors d’un dîner au Cap, organisé dans le cadre de la convention du Cediv, quelques responsables d’agences de voyages s’inquiétaient de la difficulté à recruter des vendeurs et, ensuite, à les conserver. Un turn-over préoccupant qui oblige parfois à se tourner vers des candidats qui n’ont pas de BTS Tourisme et qu'il faut former. Et si l’une des clefs était d’avoir plus de reconnaissance envers ses collaborateurs ? Déjà, a précisé Christophe Laval, qui exercé le métier de DRH dans de grandes structures, "il faut que le salaire soit à la hauteur de ce que propose le marché et l’entreprise". Et, "comme on ne peut pas augmenter son salarié tous les deux mois", il va falloir s’attacher à avoir de la reconnaissance envers son collaborateur pour éviter absentéisme etun turn-over qui ont un impact négatif sur le compte d’exploitation.
Reconnaître, c’est connaître. Au manager de prendre le temps de cerner les attentes de son salarié. A lui d’être "authentique" et de ne pas craindre s’ouvrir la boîte de Pandore en pensant que le collaborateur abuserait de cette reconnaissance. C’est même l’inverse. Et notre consultant de citer Richard Branson : "Si prenez soin de vos employés, ils prendront soin de votre entreprise".
Attention : la reconnaissance ne se limite pas à un "merci" ou à des compliments. Il peut aussi s’agir ´d’un recadrage qui sera fait avec les formes’. Ne pas perdre de vue que ce ´qui est insupportable c’est l’indifférence dans la durée ‘. Enfin, ne surtout pas sous-estimer l’esprit d’équipe. Les études le disent : les jeunes qui rentrent sur le marché du travail sont plus à la recherche de la reconnaissance de leurs collègues qu’à celle de leur chef. Dans la salle, un agent de voyages témoigne : "Pour la cohésion d'équipe, j'offre une heure de sport par semaine à mes cinq collaborateurs et nous y allons tous ensemble".
Un workshop bucolique
Quelle chance pour tous les participants d’avoir pu découvrir le temps d’une journée, mercredi 13 juin, la propriété viticole de Zevenwatch. Le départ du Cap en voiture de collection impressionne, l’arrivée dans le vaste domaine aussi.Le soleil est de la partie et c’est heureux car des activités sont prévues et doivent départager quatre équipes. On a dégusté du vin, tiré de toutes nos forces sur une corde et on se sera fait masser et maquiller.
Le tout avant de récupérer un copieux panier pique-nique à déguster sur des tables disposées dans le domaine. L’après-midi, c’est le workshop traditionnel qui a lieu au bord d’un lac. C’est quand même mieux que la salle polyvalente d’un hôtel. Les adhérents jouent le jeu, les fournisseurs sont satisfaits. Une très belle première journée qui a permis à tous de faire connaissance. C’était l’objectif, il a été tenu.