Courtier en voyages, un métier qui se développe de plus en plus, mais qui d'un point de vue juridique n'est pas reconnu.
Sophie Florval a 26 ans. Elle a monté au printemps dernier sa propre entreprise baptisée Addict Voyages (voir QDT en date du jeudi 13 janvier). "Je ne suis pas une agence de voyages. Je n'ai pas d'immatriculation auprès d'Atout France. Je me déplace au domicile des clients. Je ne propose que du conseil et du devis rémunéré sous la forme d'honoraires" résume l'intéressée qui se définit comme "courtier en voyages". Simplement elle déplore que d'un strict point de vue juridique les courtiers en voyages ne soient pas reconnus. "Atout France ne veut pas nous fournir un écrit expliquant qu'il n'est pas nécessaire d'être immatriculé". Selon la responsable, "on s'expose au risque d'un client qui ne soit pas satisfait d'une prestation et revienne vers nous pour se plaindre". Sophie Florval envisage de créer une association. Si le métier de courtier en voyages est bien admis dans certains pays, y compris en Europe, en France, cela reste encore très flou. Certains affirment même que selon la législation en vigueur, le métier de courtier en voyages est illégal.
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