L'affaire a été rapportée par Le Parisien dans son édition de samedi.
Près d'une centaine de clients a poursuivi Switch vendredi dernier devant le tribunal de Créteil pour "publicité mensongère et tromperie".Selon le quotidien, Jean-Pascal Siméon, le PDG de Switch, est resté "impassible" à la barre en écoutant les témoignages de ses clients. "C'était l'enfer," a raconté l'un d'eux, "il y avait des rats et des blattes dans notre chambre, les douches et les toilettes ne fonctionnaient pas". "La nourriture était nauséabonde et la plage couverte de bouteilles en plastique, de papiers et même de préservatifs" a rapporté cet autre. Ou encore : "j'ai voyagé pendant une semaine sur un catamaran avec les toilettes bouchées". Les séjours incriminés se sont déroulés en Martinique, en Guadeloupe et surtout en République Dominicaine. Si ce n'est pas la première fois qu'un TO est poursuivi par des clients procéduriers, c'est le nombre de plaintes qui frappe les esprits. Pourtant, Jean-Pascal Siméon relativise : "cent plaintes sur plus de 700.000 personnes qui ont voyagé avec Switch sur cinq ans, ce n'est pas grand-chose..." Le tribunal tranchera. En attendant, il encourt deux ans de prison et 37.500 euros d'amende.
Distribution