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Distribution

Ecocomparateur : Air France et British Airways jouent à qui perd gagne

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Les compagnies qui avaient assigné voyages-sncf.com en référé contre son "écocomparateur" ont été déboutées ! Ce que l'agence de voyages en ligne n'a pas manqué de faire savoir en indiquant qu'elle "continuera à faire vivre et évoluer l'écocomparateur en toute transparence, en dialoguant avec les transporteurs et les acteurs en charge de l'environnement et du développement durable (...)".
C'est ce que l'on appelle avoir le triomphe modeste. Car après tout, le distributeur est bel et bien sorti vainqueur de sa bataille juridique avec AF et BA.Le paradoxe, c'est que, du côté des "perdantes", l'heure est plutôt à la satisfaction. Tant BA qu'AF, les compagnies expliquent en effet qu'entre le moment où elles ont assigné voyages-sncf.com en référé, et celui où le juge les a débouté, ce qu'elles reprochaient le plus à l'outil de comparaison avait été corrigé. Pour BA dont la direction France précise "être désolée d'en être arrivée au stade judiciaire avec un partenaire commercial", les griefs portaient uniquement sur l'aspect comparaison tarifaire. "Le moteur donnait des prix complètement faux dans 80% des cas, et l'on peut imaginer l'impact que cela a pu avoir sur nos ventes via le premier site marchand de France". Idem pour Air France qui avait "fait constater par huissier que l'écocomparateur donnait des informations erronées sur les prix des billets". La compagnie française explique que désormais, on trouve sur le site "une information signalant que le système est en rodage et que le moteur ne compare pas l'ensemble des produits offerts par la concurrence". AF contestait aussi les modes de calcul de l'indicateur environnement (émission de CO2). Or depuis, "voyages-sncf a concédé avoir modifié à la hausse les estimations initiales". En effet, toujours selon AF, les données fournies au comparateur par l'Ademe (agence gouvernementale de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) "ne correspondent pas à la réalité du transport aérien domestique". L'Ademe aurait d'ailleurs proposé "de mener des travaux de concertation qui déboucheront sur des valeurs acceptées par tous". Une proposition à laquelle Air France souscrit tout en regrettant "que cette concertation n'ait pas eu lieu avant l'introduction de l'écocomparateur". Reste le problème de fond. Peut-on utiliser l'environnement, un sujet de société devenu aujourd'hui incontournable, à des fins commerciales ? Pour Lionel Guérin, le président de la Fnam (fédération nationale de l'aviation marchande) la réponse est "non". "Il s'agit là de préoccupations tout à fait légitimes, mais il serait préférable que ce soit une autorité indépendante qui fasse les comparaisons et qui effectue les calculs, et non pas l'un des modes de transport concernés".
www.voyages-sncf.com
Air France

Auteur

  • Mathieu Garcia
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