En France, TQ3 monte en puissance

Son directeur général, Arnaud Ameline, se montrait alors plutôt optimiste : "Il est plus facile de débuter dans un monde qui bouge." Trois mois plus tard, il estime que ses "hypothèses se sont révélées bonnes dans le monde du concret". Et ajoute : "Nous gérons des comptes qui vont de 100 000 à 10 000 000 d'euros et nous travaillons sur des appels d'offres de plus de 30 millions d'euros." Sans citer de noms pour des raisons de discrétion voire de sécurité, Arnaud Ameline indique avoir conservé "pas mal de clients" qui travaillaient jusque-là avec Protravel quand ce réseau était l'allié de TQ3. Néanmoins, il espère pouvoir bientôt citer deux grands noms qui placeront en France son réseau "dans la cour des grands". Evidemment, rappelle-t-il, "nous avons une grande chance, celle de bénéficier de la puissance d'un réseau mondial" qui offre une belle puissance de négociation avec les fournisseurs. Revenant sur son partenariat avec Tourcom (Cf. QDT d'hier ), il précise que "certains grands comptes ont des besoins locaux". Ainsi, par exemple, il n'est pas dans la vocation de TQ3 "d'ouvrir des implants". Rappelons que l'arme de TQ3, c'est d'abord un centre ultramoderne à La Défense (notre photo) où les agents disposent de deux écrans, l'un connecté à Amadeus, l'autre permettant de vérifier le profil client et la politique voyages de l'entreprise. Pourquoi Tourcom ? "Parce que ce réseau nous a été conseillé par nos collègues de TUI et que nous avions le souci de signer avec un partenaire indépendant de toute alliance." Arnaud Ameline explique que des appels d'offres vont être travaillés "en commun" et que "beaucoup de chantiers sont ouverts pour mettre en place les synergies entre les deux partenaires". En attendant, on retrouvera TQ3 sur le stand de Tourcom lors du prochain Top Résa (du 30 septembre au 2 octobre).