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Distribution

En Suisse, les agences de voyages réclament la "liste noire" des avions

Leur fédération veut limiter la diffusion de cette liste aux professionnels.
Les agents sont en négociation avec l'Office fédéral de l'aviation civile.
La presse suisse milite en faveur de la divulgation des audits de sécurité.
Les agences de voyages suisses veulent connaître la "liste noire" des compagnies aériennes interdites de survol du pays, a annoncé mercredi leur fédération, à la suite de la catastrophe de Flash Airlines.
"Nous demandons à l'Office fédéral de l'aviation civile (Ofac) de nous faire parvenir cette liste", a déclaré le directeur de la Fédération suisse des agences de voyages (FSAV), Walter Kunz, qui dit "comprendre" que ces informations ne soient pas divulguées au grand public, mais estime qu'elles devraient être communiquées aux professionnels. "Si un tour-opérateur veut travailler avec une compagnie aérienne, il doit pouvoir savoir si elle figure sur cette liste ou pas, a-t-il déclaré. Pour nous c'est essentiel." La Suisse interdit ses aéroports à 23 appareils, a révélé lundi un responsable de l'Ofac, Max Friedli. Interrogé par la télévision suisse, il s'est toutefois refusé à donner les noms des compagnies concernées, citant un "gentleman's agreement" international. M. Kunz a indiqué qu'il avait obtenu un rendez-vous fin janvier avec l'Ofac pour discuter de la demande des agences de voyages. Après la catastrophe de Charm el-Cheikh, la Suisse a annoncé qu'elle avait interdit Flash Airlines d'exploitation en Suisse à la suite de "défauts graves" constatés lors de l'inspection d'un appareil fin 2002. Cette information a suscité une polémique dans la presse suisse qui s'insurge contre la confidentialité des audits de sécurité imposés aux compagnies aériennes. "Nos autorités aériennes veillent sur votre sécurité si vous décollez d'un aéroport suisse. Mais cela ne les gêne pas outre mesure de savoir que vous pourriez risquer votre vie en montant - à Lyon, Milan ou Stuttgart - dans un avion qu'elles ont jugé très douteux", écrit ainsi La Tribune de Genève. Dans un éditorial en première page, le grand quotidien de Suisse alémanique Tages Anzeiger affirme lui aussi que "l'Office fédéral de l'aviation civile doit, ainsi que ses partenaires, donner des noms, dans l'intérêt des passagers".
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  • La Rédaction
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