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Distribution

Entre GDS et compagnies, il y a de la tension dans l'air

Sabre et Amadeus ont annoncé le croisement de leurs inventaires aériens.
Les alliances cherchent des solutions technologiques de substitution.

Dans le collimateur des transporteurs, les mauvaises pratiques des agences.
Il y a de la bagarre dans l'air ! On le sait, cela fait déjà un moment que les relations entre GDS et transporteurs aériens sont relativement tendues. Et visiblement cela ne risque pas de s'arranger. Il y a quelques jours, Amadeus et Sabre annonçaient la conclusion d'un accord permettant le croisement de leurs inventaires aériens. Comme on a tenu à le préciser chez Amadeus, cet accord permet uniquement, lorsque une compagnie initialement distribuée par les deux systèmes décide de sortir de l'un des deux, de donner accès à son offre aux agences utilisatrices du système en question à travers l'inventaire de l'autre GDS. Bref, il ne s'agit pas, comme nous le laissions entendre la semaine dernière (Cf. QDT n° 2685 du 14 mars) d'offrir un contenu étendu aux distributeurs. Reste que, même si du côté d'Amadeus à Madrid, on nous indiquait la semaine dernière, que cet accord n'était pas une réaction vis-à-vis des compagnies aériennes, on ne peut s'empêcher de faire le lien avec le fait qu'en ce moment les compagnies ont tendance à montrer "leurs muscles". D'abord, Star Alliance et plus récemment Skyteam ont en effet annoncé être à la recherche de solutions technologiques différentes des systèmes de distribution électroniques traditionnels. On pense aux fameux GNEs (pour GDS New Entrant qu'on appelle communément les GDS low cost). Attention, que les agences de voyages ne s'imaginent pas que tout cela est neutre pour elles! A terme, il se pourrait bien que ce soient elles qui payent une bonne partie de la facture. D'abord, pour inverser le rapport de force actuel, clairement en faveur des GDS, les compagnies pourraient bien faire le choix de développer le plus possible leurs ventes directes. Ce qui se ferait forcément au détriment des agences. Ensuite, comme nous l'expliquait il y a peu le patron pour le marché France d'une compagnie étrangère, "le problème du système actuel, c'est que les GDS se rémunèrent à la réservation et non au segment volé, ils n'ont donc aucun intérêt à lutter contre les mauvaises pratiques de certaines agences". Des mauvaises pratiques qui consistent à effectuer plusieurs réservations pour le même voyage. D’où la mise en place par les compagnies d'outils de fiabilisation faisant la chasse aux réservations fantômes. D’où également la tentation de facturer aux "mauvais élèves" le coût de leurs mauvaises pratiques. Et pourquoi pas en imputant les incentives annuels du montant de ce coût ?

Auteur

  • La Rédaction
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