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Distribution

Entretien Avec le directeur général de Carlson Wagonlit-Protravel : Jean-Claude Tacnet : "la marque CWT sera plus mise en avant"

Comment se passe concrètement le rapprochement Carlson Wagonlit Travel-Protravel ?
"On a commencé par fixer des priorités.
La première d'entre elles était dirigée vers les clients, ce qui a amené la mise en place d'une organisation de management transversale par rapport aux structures juridiques classiques des réseaux. En clair, nous faisons 3 métiers, le voyage d'affaires, la proximité (loisirs et PME-PMI) et le tourisme d'affaires, auxquels se superposent les fonctions centrales (finances, informatique…). Avec le rapprochement, les ressources centrales ont été redéployées, ce qui a provoqué le départ de certains directeurs.
Quels ont été les chantiers primordiaux ?
Chez CWT, on est revenu à une structure qui englobe à la fois le voyage d'affaires et le loisir. Concrètement, cela se traduit par exemple par la mise en place d'une force commerciale unique, qui identifie les besoins des clients pour ensuite dispatcher ces derniers soit vers le réseau "affaires", soit vers le réseau "loisirs". Ensuite, il nous a fallu améliorer nos conditions d'achat, ce qui semble logique compte tenu de la taille que nous avons atteinte en nous unissant.
Les chantiers mis en route au moment du rapprochement sont-ils achevés ?
Aujourd'hui, on peut dire que oui, qui plus est nous avons aussi clarifié notre relation avec TQ3.
Quelles sont les prochaines étapes ?
Mi-novembre 2004, CWT deviendra la marque de voyage d'affaires de l'ensemble. Le réseau de proximité devrait, lui, suivre une évolution sensiblement identique : nous allons capitaliser sur la marque CWT qui soit deviendra une marque en elle-même, soit prendra plus de place en tant que marque ombrelle. Une démarche qui s'appliquera même aux enseignes du réseau liées à la presse quotidienne régionale. Mais pour que cette démarche de rationalisation et d'amplification de la visibilité de CWT débouche sur quelque chose de positif, il faut que l'ensemble du réseau marche comme un seul homme, c'est-à-dire que la politique réseau soit la même et soit appliquée de la même façon par tous.

Y aura-t-il des effets en termes d'emplois ?
Le développement des outils d'autoréservation (SBT) étant, concrètement, de l'automatisation, il aura un impact sur les effectifs, mais ce mouvement sera progressif et parallèle au développement d'autres secteurs, comme l'expertise, le conseil ou le service. De toute façon, nous devons simplifier nos organisations, cela passe par une rationalisation du réseau, qui peut se traduire par des regroupements d'agences, un développement des franchises, le but étant de trouver un équilibre entre des contraintes (du type 35 heures) et la rentabilité économique. Ce sont d'ailleurs des actions que nous aurions dû engager individuellement et qui ne sont pas directement liées au rapprochement, même si ce dernier accélère les choses. Enfin, nous allons simplifier les structures centrales, car il ne faut pas oublier que ce sont les agences qui les payent et qu'elles doivent donc être efficaces. Cela aura des conséquences sur l'emploi, mais nous essayerons de faire tout cela dans un esprit de dialogue social et en effectuant un vrai travail de pédagogie et d'information.

Auteur

  • La Rédaction
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