Amadeus et Galileo constatent la hausse des ADM, parfois pour quelques euros.Un agent de voyages a reçu un avis de débit 4 fois supérieur au prix du billet.Il avait émis automatiquement après la date limite d'émission sans problème.Dans leur chasse aux gaspillages qu'elles ont lancé le 11 septembre 2001, les compagnies aériennes n'ont surtout pas oublié de s'attaquer aux questions de respect des règles tarifaires.
Car, selon Amadeus et Galileo, les redressements tarifaires dus à un non-respect des règles d'émission (ADM) sont en forte augmentation, parfois pour quelques euros seulement. Un agent de voyages membre du réseau Sélectour en a fait la triste expérience mais pour une somme beaucoup plus importante. Après avoir émis un billet via Amadeus réservé quatre jours auparavant sur une destination long-courrier, l'agent a reçu un avis de débit quatre fois supérieur au prix du billet car la note tarifaire précisait que l'émission devait se faire dans les 72 heures suivant la réservation. La compagnie aérienne est claire dans son discours. "Moins un billet est cher, et plus il y a de restrictions (…) comme nous créons des bas tarifs, nous demandons que les règles d'émission soient respectées". Et de renvoyer la balle dans le camp du GDS qui rappelle que "l'agence doit vérifier la note tarifaire, il en est de sa responsabilité". Certes, mais l'agent ne comprend pas pourquoi, s'il avait dépassé la date limite d'émission, il a pu quand même émettre son billet de manière automatique. En effet, sur le marché français, Amadeus n'a pas encore la fonctionnalité permettant d'alerter l'agent de voyages. Mais va la mettre en place au printemps (voir ci-dessous).
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