Garantie financière : Richard Vainopoulos demande au Snav et à l'APST de retourner à Bercy

Pour lui, il faut de toute urgence que les instances dirigeantes, c'est à dire le Snav et l'APST, aillent à Bercy pour inciter le gouvernement à faire machine arrière.Richard Vainopoulos est très remonté contre le nouveau taux de calcul de la garantie financière décidé par Bercy. "Toutes les professions peuvent faire reculer le gouvernement actuel, sauf les agents de voyages !" déplore t-il. "Dans un premier temps, j'attend que nos institutions fassent le premier pas" poursuit-il, "il faut qu'elles retournent à Bercy pour dire que ce nouveau décret est inapplicable...". "Un décret ça se discute", dit-il encore, "on peut revenir en arrière". Sinon "c'est la mort de beaucoup d'agences de voyages". Pour le président de Tourcom, Bercy "qui n'a pas du décider tout seul le passage du taux à 20%", est "assez intelligent pour faire machine arrière par rapport à ça". Richard Vainopoulos admet toutefois que tout n'est pas à jeter dans ce décret. Comme l'augmentation du seuil de la garantie à 200.000 euros qui ne le choque pas. Ou la hausse des cotisations, mais avec une réserve de taille : il est injuste que les distributeurs paient la même cotisation que les producteurs alors que ce sont eux qui coûtent le plus cher. De fait, selon Tourcom, "la distribution représente 60% des dépôts de bilan, mais seulement 18% de leur coût". Dans un second temps, et si tout reste en l'état, Richard Vainopoulos se réserve le droit d'étudier d'autres solutions pour Tourcom, c'est à dire quitter l'APST, dont 80% des agences sont actuellement adhérentes.