C'est aujourd'hui mercredi 2 mai que la commission européenne doit réunir différents acteurs de la chaîne de distribution du transport aérien.Le but ? Examiner si la législation sur les GDS (le fameux code de conduite qui remonte à 1989 et qui implique des affichages neutres et non discriminatoires) doit être révisée ou abrogée.
Pour l'Ectaa, (qui regroupe les associations nationales d’agents de voyages et de tour opérateurs de 29 pays européens) qui joue là à fond son rôle de lobbyiste, il est important que l'Europe conserve quelques gardes fous réglementaires. D'abord contre le risque d'informations biaisées "étant donné que de grands transporteurs européens sont actionnaires du GDS dominant en Europe (NDLR : Amadeus)". L'association insiste : le nouveau règlement doit assurer que les données sur les ventes réalisées par les agents de voyages que collectent les GDS pour les revendre aux compagnies ne puissent plus contenir d'informations sensibles. Enfin, toujours d'après l'Ectaa, "la législation doit être adaptée à la tendance croissante des compagnies aériennes à proposer des conditions et tarifs différents selon que le client achète directement sur Internet ou via un GDS. Sans règles spécifiques contre de telles discriminations (…) les coûts supplémentaires seront finalement supportés par le consommateur".
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