Le réseau Tourcom vient de réagir à la condamnation d'Ultramarina et affiche son soutien au Snav et à l'APS.
Selon Richard Vainopoulos, président du réseau, "Il est primordial de s’interroger sur les conséquences d’une interprétation aussi abusive de la loi de 1992 et sur l’immense responsabilité qui pèse sur les voyagistes et les agences de voyage". Mais, ajoute t-il, " c’est à présent à l’échelle européenne que se trouvent les réponses à de tels problèmes". Comme Georges Colson et Bernard Didelot, le président de Tourcom a été choqué par la décision des tribunaux du 7 juin dernier, qu’il juge "très inquiétante pour la profession". Pour Richard Vainopoulos, il ne faut pas perdre de vue que tout pourrait "se jouer très prochainement à l’échelle européenne et que les débats sur la loi de 1992 seront sans doute vite dépassés !". Le Président de Tourcom, soutenu par la chambre syndicale des agents de voyages polonais, pointe encore une fois du doigt le projet de directive de libéralisation des services et ses contradictions : "comment vouloir offrir une garantie illimitée aux voyageurs et, dans le même temps, accepter le principe d’un tourisme à deux vitesses ?"
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