L'agence montpelliéraine Cap Affaires s'implante à Marseille

Implantée à Montpellier depuis 1993 et spécialisée dans le tourisme d'affaires réceptif, Cap Affaires avait déjà enregistré l'an dernier une forte progression de 20 % de son chiffre d'affaires en 2003 dans un climat général pourtant assez morose. Cette année, le gérant Philippe Angli annonce même une croissance de 40 %. Le réceptif profite d'une conjoncture favorable sur le créneau du tourisme d'affaires, et tout particulièrement à Montpellier, où ce segment représente 48 % des recettes touristiques globales. Avec un palais des congrès, le Corum, qui fait office de locomotive en centre-ville. Au total, la capitale languedocienne accueille chaque année 500 événements, dont une cinquantaine à caractère international, soit environ un million de congressistes, exposants et visiteurs. Pour autant, l'activité "congrès" ne représente que 15 % du CA de Cap Affaires, davantage axée sur l'organisation d'opérations incentive et les séminaires pour de grands comptes montpelliérains. "C'est notre capacité à nous adapter à la demande des clients qui fait notre force, estime Philippe Angli, puisque nous pouvons organiser des séjours pour des groupes de toute taille, voire pour des individuels." Mais avec des groupes composés en moyenne d'une centaine de personnes et des produits élaborés généralement sur trois jours et deux nuits, Cap Affaires est parfois un peu à l'étroit à Montpellier, où les capacités hôtelières adaptées à une clientèle incentive restent limitées. "C'est l'une des raisons pour lesquelles nous ne pouvons pas développer aujourd'hui le marché de la convention", avoue Philippe Angli. D'où l'intérêt de créer cette deuxième agence à Marseille, où Cap Affaires profitera aussi d'un aéroport plus ouvert sur l'international.