Les maladies préexistantes pas exclues de l'assistance.Les clients peuvent déclarer en ligne les sinistres.L'assurance business généralisée à tout le réseau.Rendre plus sexy la "tout sauf".
C'est la volonté de Jean-Luc Renson, président du directoire de l'Européenne d'assurances, qui vient de lancer le contrat Plénitude, "une multirisque haut de gamme". Principale innovation : les maladies préexistantes ne sont pas exclues de l'assistance rapatriement. Ajoutons aussi, entre autres exemples, un plafond de 3 500 euros pour l'assurance bagages ou le remboursement des frais d'annulation consécutive à un événement indépendant de la volonté de l'assuré (la fameuse "tout sauf"). Jean-Luc Renson précise que 'le tarif ne change pas, on donne beaucoup plus avec le même prix". Deuxième nouveauté : les clients, comme les agences de voyages, ont désormais la possibilité de déclarer leurs sinistres en ligne. "C'est déjà le cas pour 15 % des sinistres, précise Jean-Luc Renson. Certaines agences ne veulent pas en entendre parler, elles laissent le client s'en occuper. C'est pourquoi nous leur permettons d'avoir accès à notre site Internet pour déclarer les sinistres. Cela rend service à l'agence, le client ne fait pas d'erreur quand il envoie les papiers et nous gagnons du temps." Avec ce nouveau système, le taux de déclaration des sinistres sur Internet pourrait "atteindre 40 %". Enfin, après un essai concluant avec Selectour, l'assurance business est généralisée à l'ensemble du réseau. "La garantie annulation de rendez-vous est un bon argument pour les plateaux d'affaires", précise Axel de Contenson, directeur marketing. Jean-Luc Renson se félicite d'avoir "créé de la richesse" et non d'avoir pris des parts de marché à TMS, assureur habituel de Selectour. Enfin, en 2004, la progression du chiffre d'affaires voyages devrait être de 40 % par rapport à 2003. Et, déjà, en 2003, le chiffre d'affaires avait augmenté de 25 % par rapport à 2002. "Une progression équilibrée et non le résultat de l'obtention d'un contrat qui aurait boosté l'activité", conclut Jean-Luc Renson.
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