Les entreprises internationales ont dû adapter à la crise les voyages d'affaires organisés pour leurs salariés, réduisant notamment leur nombre et les frais qu'ils engagent, même si elles continuent de les considérer comme indispensables, indique jeudi une étude KDS.Selon cette étude, 71% des voyageurs d'affaires interrogés affirment que leur entreprise a "réduit significativement" les voyages d'affaires depuis le début de la crise.
Les voyages à but commercial ou de ventes restent préservés pour 45% des personnes interrogées, de même que ceux organisés pour le "support client" (21%) ou les salons, conférences, présentations et lancements de produits (20%). Les déplacements d'affaires sont toutefois remis en cause pour les réunions entre filiales (10%) et les formations (4%). Les frais engendrés par ces voyages sont également réduits, la classe affaires dans les avions n'étant conservée que pour 38% des personnes interrogées, et sous certaines conditions, notamment quand la durée de vol excède les cinq heures. Les frais d'hébergement ont été également réduits pour 58% des personnes interrogées, qui ont vu leur nombre de nuitées passées dans les hôtels au cours des voyages d'affaires réduit au cours des six derniers mois.
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