La profusion de sites pro n'inquiète pas Amadeus

Tout simplement parce que cela participe à une évolution du marché, celle d'aller vers l'automatisation. "L'ennemi, c'est le téléphone." Même éloge pour le portail du Ceto, qualifié d'"excellente initiative". Pour le responsable du GDS, le tout n'est qu'une "étape" pour aller vers un système fédérateur. "Les TO travaillent sur la standardisation, Amadeus peut leur offrir la technologie." Et il argumente : "Quand un client entre dans une agence de voyages, le vendeur est souvent obligé de jongler sur les différents sites B to B". Et, comme ces sites ne fonctionnent pas tous de la même façon, "il pourrait être tenté de reprendre son téléphone". Evidemment, la donne change quand ce même client demande expressément telle ou telle marque. Il rappelle qu'Amadeus propose déjà des réponses qui peuvent aider les agences de voyages. Comme Vianeo qui devrait accueillir tous ces tour-opérateurs pourvus de sites professionnels. "Nous en espérons une dizaine", souligne Christian Delom. "Nous pouvons aussi accueillir les TO qui n'ont qu'un site informatif" mais l'objectif est tout de même "d'accroître les contenus productifs", c'est-à-dire faciliter les ventes. Le GDS travaille toujours sur Destino (ex-Amadeus Tours) qui est en phase test. "La solution progresse." Volontairement discret sur le nom des TO avec lesquels il est en discussion, Christian Delom semble tout à fait optimiste sur l'avancée de ce chantier. "On ne peut pas travailler avec 18 ou 20 systèmes."