Dans un communiqué publié jeudi soir, le Ceto déclare qu'il "désapprouve fermement la décision du réseau de distribution Thomas Cook" de "prélever arbitrairement et par compensation, dans l'échéance du mois d'août, la facturation d'une sur-commission de 1,5% à la plupart des tour-opérateurs partenaires du réseau Thomas Cook".Pour le Ceto, "cette sur-commission non prévue dans les contrats et jamais évoquée avec les intéressés est particulièrement inadmissible et encore plus dans son caractère rétroactif.
Cette décision qui contrevient à tout code élémentaire de bonne conduite dans les affaires, constitue une atteinte au métier du tour-operating". Surtout que le Ceto considère que "les tour-opérateurs ont géré avec professionnalisme et une formidable réactivité une année exceptionnelle en évènements géopolitiques". Quant au projet de fédération du tourisme, le Ceto prendra le temps de consulter une nouvelle fois ses membres, mais il "considère qu'il n'est pas à propos de les remettre en cause pour ce motif". Pour répondre aux critiques concernant une réactivité tardive, le président du Ceto, René-Marc Chikli, précise avoir par ailleurs "longuement commenté cette position au président de Thomas Cook France (Denis Wathier), dés la naissance du différend".
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