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Distribution

Le gouvernement craint un retour du chikungunya

800 000 E débloqués pour une campagne de communication.
"En se protégeant, on n'a rien à craindre", dixit un agent.
Opération de promotion devant l'Hôtel de Ville de Paris.

C'était tout juste il y a une semaine. François Baroin, ministre de l'Outre-Mer, en visite à Saint-Denis-de-la Réunion, estimait "inévitable" une reprise de l'épidémie de chikungunya avec le retour de l'été austral. A cette occasion, il a présenté un plan global de lutte contre les moustiques. "800.000 euros seront débloqués pour une campagne de communication", a-t-il précisé. Pour autant, "il ne faut pas être alarmiste" indique une responsable de l'agence Bourbon Voyages. Pour elle, "simplement en se protégeant, on ne craint rien". Selon le denier bilan établi par la préfecture du département le 11 août, 266.000 cas de cette maladie, transmise par un moustique, ont été enregistrés depuis le début de l'épidémie en février 2005. Le chikungunya a été jugé responsable, directement ou indirectement, de 243décès. Depuis avril dernier, le réseau Thomas Cook fait signer une décharge à tous ses clients qui veulent se rendre sur l'île. Il les met en garde contre les risques encourus. Le mois d'avant, en mai, le gouvernement avait décidé de débloquer 4,5 ME pour relancer la destination. Une manne jugée insuffisante par bon nombre de professionnels. En juin, quelque 800 vendeurs se rendent sur place grâce à l'opération "les Dalons de la Réunion". On peut également saluer l'initiative du Snav, et de son président Georges Colson, qui a organisé son bureau exécutif à la Réunion en juillet dernier avec tous ses membres. Ceux-ci ont notamment eu la possibilité de rencontrer les institutionnels et responsables locaux et d'échanger avec eux.
Dans le cadre d'un partenariat entre la Région Réunion et la Ville de Paris, la Réunion mène aujourd'hui et demain une opération de promotion et de valorisation des différents atouts de l'île sur la place de l'Hôtel de Ville. Seront présents des hôteliers, restaurateurs, loueurs de voitures, agences réceptives mais aussi les trois compagnies (Air France, Air Austral et Corsair) qui desservent la destination. Une initiative qui, espérons-le, fera revenir les touristes sur l'île. "J'ai le sentiment que ça repart. C'est en tout cas beaucoup mieux qu'en février-mars", confirme un agent du réceptif Bourbon Tourisme.

Auteur

  • David Savary
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