Dans un communiqué adressé lundi, le Snav a annoncé avoir mis en place une cellule de crise "dès vendredi", pour "trouver et apporter des solutions aux clients des agences de voyages victimes de la grève d'Air France".Concrètement, le Snav demande à l’ensemble de ses adhérents d’établir le plus rapidement et le plus précisément possible un état des lieux, des dommages subis par leurs clients avec les conséquences financières qui en résultent.
Ces dommages portent aussi bien sur les vols non effectués que sur les prestations touristiques qui n’ont pu être utilisées du fait de la grève. De plus, le Snav envisage de demander à Air France une compensation financière de ces dommages. Dans la foulée, Jean-Pierre Mas, président d'Afat Voyages soutient la démarche du Snav. Dans un communiqué au vitriole, il s'insurge contre les grévistes. "Si la période la plus favorable pour déclencher une grève est celle au cours de la quelle ce conflit social perturbe au maximum l’activité, les PNC d’Air France ont réussi leur coup. Des familles ont été privées de vacances, des enfants n’ont pu rejoindre leurs parents, des travailleurs qui avaient organisé depuis longtemps leur voyage afin de passer chez eux les fêtes de Toussaint ont été contraints de rester en Métropole". Puis il s'en prend à Air France qui a été "totalement débordée par une situation dont elle n’avait pas bien pris la mesure. Elle n’a su adapter ni sa communication ni sa gestion de la crise". Et réclame : "Au-delà des prises en charge effectuées ou promises par Air France (re-routing, remboursement…) Afat Voyages souhaite qu’Air France assume ses responsabilités en procédant à la réparation du préjudice causé".
Distribution