La France représente 33 % du chiffre d'affaires du réseau.L'Egypte, le Mexique et la Croatie ont bien décollé.Deux fois plus de ventes week-end que l'année dernière.Chez E.
Leclerc Voyages, l'été a été conforme aux tendances observées durant le premier semestre. Autant dire plutôt bon, avec une croissance d'environ 15 % du CA. Côté destinations, peu de surprises concernant les poids lourds (en volume) de l'été, puisqu'on y retrouve la France – un résultat logique compte tenu du "gros travail préalable de la cellule production" –, la Tunisie, l'Espagne, le Maroc et la Turquie. Ces 5 destinations représentent en effet 75 % du volume de Leclerc, dont 33 % pour la seule destination France. Pour ce qui est des destinations en progression, il apparaît que l'Egypte (+ 80 %), le Mexique (+ 50 %), la Croatie (+ 70 %) et, dans une moindre mesure, les États-Unis s'en sont particulièrement bien tirés. En revanche, les Baléares (– 10 %), la Corse (– 5 %) et la Grèce (– 20 %) ont marqué le pas. En ce qui concerne les types de produits touristiques consommés par les clients d'E. Leclerc Voyages, Bernard Boisson, DG, a noté "un fort développement des ventes all inclusive et des mobile home". Pour ce qui est des comportements d'achat, le fait marquant concerne les week-ends. Traditionnellement, ce type de produits n'est pas acheté en juillet et en août, pourtant chez Leclerc on a vendu cet été 2 fois plus de week-ends. Et ça, précise Bernard Boisson, "c'est un fait nouveau". Par ailleurs, le phénomène des ventes de dernière minute est toujours bien présent et n'a fait que s'amplifier un peu cet été dans le réseau : 31,6 % de VDM en juillet (contre 29,3 % en juillet 2003) et 37 % en août. Pour Bernard Boisson, "c'est normal compte tenu du fait qu'on cherche à contrer Internet à coups de promotions". Enfin, concernant l'actualité de la profession, et notamment la suppression annoncée des commissions de la part d'Air France, le DG rappelle que la billetterie "pèse" environ 22 % du CA du réseau, mais qu'elle "n'est pas une priorité". Il explique : "Nous prendrons probablement des frais de dossiers ou de service sensiblement similaires à ceux que la compagnie a annoncé vouloir prendre."
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