Leclerc Voyages, un modèle qui fonctionne bien

Leclerc Voyages revendique 10 % de parts du marché tourisme en France en 2003. Ce qui correspond à un volume d'affaires de 252,6 ME (soit une croissance de 10 % entre les exercices 2002 et 2003 ou de 8 % à périmètre constant et de 33 % en 3 ans). Et ce, comme le précise Bernard Boisson, DG de l'entreprise, "alors que l'on constate une stagnation globale de l'activité". En 2004, les affaires du réseau devraient suivre la même tendance. Ainsi, au 31 mai 2004, soit sur les 5 premiers mois de l'année en cours, le volume d'affaires de l'entreprise a progressé de 17 % alors que, dans le même temps, les prises de commandes augmentaient de 15 %. Sur l'année, les projections réalisées par les équipes de Leclerc Voyages prévoient une croissance de 12 à 15 % "et un volume d'affaires de 282 à 290 ME". Fin 2004 toujours, le réseau d'agences du grand distributeur espère atteindre les 140 points de vente. A ce jour, il en détient 136. L'une des grandes fiertés de Bernard Boisson, c'est le volume d'affaires par agence, "qui a été multiplié par 3,6 en 12 ans" pour atteindre en 2003 les 2,14 ME. Ce qui, précise-t-il, "est intéressant compte tenu du nombre d'ouvertures réalisées dans des galeries marchandes moyennes" donc à zone de chalandise moins importante. Toujours au rayon de l'analyse des résultats, on s'aperçoit que le grand distributeur a enregistré quelque 393 000 clients et qu'il espère bien franchir la barre des 400 000. Le panier moyen se situe aux alentours de 595 E par client. Ce qui n'est pas mal, lorsqu'on sait que la France – donc a priori des produits moins chers que du moyen et du long-courrier – représente près d'un tiers des ventes des agences Leclerc. En 2003, après la France et ses 33 %, la Tunisie a représenté 10 % des ventes et l'Espagne 9 %.