Hubert Joly définit 7 points à développer en trois ans.Cibler le marché hôtelier qui est une vraie opportunité.Un plan d'action sur le pôle loisirs au début de 2005."Les 100 premiers jours ont été intenses.
Nous avons fait un diagnostic du marché avant de proposer une stratégie à 3 ans." Ainsi s'exprime Hubert Joly, président-directeur général monde de Carlson Wagonlit Travel, et qui a intégré l'entreprise il y a un peu plus de quatre mois. Après avoir dressé un état des lieux du marché et s'être réjoui d'un certain nombre de succès (+ 26 % de croissance depuis début 2004), Hubert Joly a donc présenté sa vision de l'entreprise pour les trois années à venir. Sept points ont été définis. Tout d'abord finaliser l'intégration des acquisitions récentes (Protravel et Maritz Travel), ensuite être leader dans les services en ligne car "les transactions en ligne permettent à l'entreprise cliente de réduire considérablement ses coûts", ajoute Hubert Joly. CWT compte également développer ses activités de conseil, de gestion de programme et d'externalisation. Le quatrième point vise à cibler le marché hôtelier. "Alors que le secteur aérien est très concentré et plutôt en faillite, le marché hôtelier est fragmenté et s'avère rentable. En termes d'achats notamment, il y a ici une vraie opportunité", poursuit Hubert Joly. A l'horizon 2007, CWT entend aussi consolider sa pénétration des entreprises mondiales grâce à une gamme de produits performante. Le réseau compte également renforcer sa pénétration sur le marché des PME. Enfin, Carlson Wagonlit tient à développer sa position pays par pays, "tout en sachant que les États-Unis restent une priorité", précise Hubert Joly. Présent dans plus de 140 pays, Carlson Wagonlit Travel totalise quelque 50 000 entreprises clientes et organisations à travers le monde. Le réseau se targue aussi de gérer le budget voyage de 60 des 100 plus grandes entreprises mondiales. Le voyage d'affaires représente 90 % de l'activité CWT sur le plan mondial alors qu'en France il couvre seulement les deux tiers. Le tiers restant étant dévolu au segment loisirs. "Début 2005, nous allons nous atteler à définir une stratégie sur le pôle loisirs", conclut Hubert Joly.
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