Certains deviendront seniors en 2005.2,3 voyages/ an pour les 60 ans et +.D'après une étude de l'APS, dont les premières conclusions sortent à l'occasion du SMT (mais dont l'intégralité ne sera présentée qu'en septembre prochain), le tourisme mondial devrait, durant la décennie 2010-2020, connaître la plus forte progression économique de son histoire.
Une hausse qui serait essentiellement due à l'arrivée de marchés émergents comme l'Inde ou la Chine et au développement des échanges de proximité tels que les courts séjours sur l'axe nord-sud. Autre point constaté, la clientèle des seniors prendrait, économiquement parlant, de plus en plus de poids et serait de plus en plus exigeante. Un fait corroboré par une autre étude (réalisée dans 9 pays européens et portant sur environ 15 000 familles) également publiée pour le SMT et citée mardi dernier par l'AFP, émanant de l'association européenne de consultants B&P. D'après ce document, les plus de 60 ans font 2,3 déplacements par an et 9,3 % des plus de 70 ans affirment voyager au moins une fois par an. Le marché des seniors ne risque d'ailleurs pas de ralentir, puisque les fameux baby-boomers ne devraient commencer à en faire partie qu'à partir de 2005 (pour ceux né en 1950 et prenant leur retraite à 55 ans). Autre fait encourageant pour la profession, l'étude de l'association européenne montre que 61 % des Européens estiment les vacances "indispensables". Reste qu'en moyenne les Européens du Sud partent moins en vacances (9 jours par an) que ceux du Nord (16 jours). Mais le prix reste un facteur déterminant : 48 % des personnes interrogées estiment qu'elles augmenteraient la durée de leurs vacances si les prix étaient plus "raisonnables". En 2004, le panier moyen ne devrait pas excéder 50 euros par semaine et par personne, compte tenu de la montée en puissance des hébergements non marchands.
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