Notre question du jour sur Internet le montre : en grande majorité, les agences constatent que les commerciaux des TO ne leur rendent pas suffisamment visite."Je trouve anormal qu'un TO comme Jet tours ne soit venu chez nous que deux fois en 17 ans" souligne Jean-Claude Ribes (Ciel et Mer Voyages à Cannes).
"Bien sûr, poursuit le dirigeant, on les vend mais de là à les pousser, c'est une autre histoire". Christian Chivot (Altitudes Voyages à Orléans) reconnaît que "le contact commercial est en berne" mais, selon lui, il demeure "très important. Il permet notamment d'appuyer certains points auxquels on ne pense pas forcément". Du côté des TO, on est conscient du manque de visites dans les agences. "Il y a pas mal d'entreprises qui imposent la règle des 80 - 20, à savoir 20% des clients réalisent 80% du chiffre d'affaires. Ceci peut expliquer cela" déclare en substance Jean-Marc Schmitt, commercial chez Marmara. "En matière de visites, on ne peut pas fournir tout le monde. Il faut parfois arbitrer entre les agences qui nous revendent et celles qui veulent le faire" reconnaît pour sa part Franck Oukil, commercial chez Asia. Philippe Joly, directeur commercial chez Kuoni, assure que "les agences sont visitées au minimum une fois par an". Christian Chivot estime que "les TO préfèrent développer les ventes directes". "Ce n'est pas la priorité chez nous" semble lui répondre Eric Chauvet, directeur commercial de Jet tours. Sous l'impulsion d'Anne Bouferguene à la tête du TO depuis juillet dernier, Jet tours entend d'ailleurs retrouver une certaine complicité avec les agences et être à leurs côtés sur le terrain. Visiblement elles n'attendent que ça.Lira aussi notre enquête très complète sur le Quotidien du Tourisme d'aujourd'hui.