C'était à prévoir.
Les médias (Le Parisien, France Info, TF1…) se sont intéressés à la fermeture brutale des agences Sud Voyage. Le Snav et l'APS ont fait ce qu'ils ont pu pour allumer un contre-feu."Leur projet de vacances tourne au cauchemar !" s'est exclamé Harry Roselmack lors du journal de 20 heures de TF1 diffusé mercredi 18 juillet. Interrogé à l'occasion du reportage sur la fermeture des agences Sud Voyage, Georges Colson, président du Snav, a rappelé que la profession était "très réglementée". Aux consommateurs de vérifier si les distributeurs possèdent bien une "assurance ou une licence". Ce qui "n'est pas toujours facile à faire" conclut le journaliste. Dans son cahier régional "Paris", Le Parisien donne aussi la part belle à cette défaillance. Cité dans l'article, Bernard Didelot précise : "De son côté, pour être tranquille, le consommateur peut appeler la préfecture de région ou regarder sur notre site Internet". Le Snav renchérit : "Trois "étiquettes sont très importantes. L'une est bien sûr celle de la licence d'Etat. L'autre est celle de l'Iata, une caisse de compensation entre les agences et compagnies aériennes, qui est un organisme très sérieux. Et la dernière est celle du Snav, qui regroupe 80% de la profession et qui a un service spécial litige". Conclusion du Parisien : "Mais les gérants malhonnêtes peuvent toujours décider de ne pas décoller les étiquettes… jusqu'au dépôt de bilan."
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