Les résas en agence restent au coeur des résultats d'Amadeus

Une performance que le président d'Amadeus, Juan Antonio Tazon, a souligné dans un communiqué en expliquant qu'au "3e trimestre 2003, le nombre des réservations était important". Sur les 9 premiers mois de l'année cumulés, le volume d'affaires généré par les réservations à travers Amadeus a progressé de 9,2 % pour s'établir à plus de 347 ME. Avec 292, 33 ME, c'est bien entendu le produit aérien qui constitue l'essentiel des réservations effectuées à travers Amadeus. Une situation qui devrait perdurer puisque cette part de l'activité est non seulement plus importante que le "non-aérien" en valeur absolue, mais avec une croissance de 8 % sur 9 mois, elle progresse plus que le reste (+ 4,2 %). Si on observe le volume d'affaires généré par Amadeus segmenté par types de distribution, on s'aperçoit que la distribution indirecte (les agences de voyages) ont vu leurs ventes augmenter de 7,2 % sur 9 mois. Soit moins que les ventes directes (bureaux de ventes en centre-ville et aéroports et sites Internet des compagnies aériennes) qui ont, elles, progressé de 9,8 % pendant la même période. Des rythmes de progression qui ne doivent pas occulter que les réservations en agences représentent encore la part la plus importante de l'activité d'Amadeus (246,63 ME pour l'indirect contre 67,99 ME pour le direct). Enfin, alors que l'on parle de plus en plus de l'explosion des ventes en ligne, on s'aperçoit que les réservations réalisées à travers le canal "traditionnel" ont produit un volume d'affaires de 282,05 ME, contre "seulement" 32,52 ME pour le canal électronique. Il est vrai que la progression de cette dernière voie de distribution (par rapport aux 9 premiers mois de 2003) est sans commune mesure avec celle du canal traditionnel : 57,9 % de croissance pour la distribution électronique, 3,9 % pour la distribution traditionnelle.