Dans un courrier adressé auprès de ses membres, l'Ectaa met en garde sur la volonté hégémonique de certaines compagnies aériennes - British Airways, Lufthansa – de limiter le développement des OTA.Dans ce courrier en anglais, il est question de "Task Force" pour désigner certaines compagnies (British Airways, Delta Airlines, Lufthansa, Croatia Airlines, ainsi que Iata) qui veulent entraver la bonne marche des agences en ligne.
Comment : en leur demandant de raccourcir leur délai de paiement - à 5 jours - et en leur imposant un régime discriminatoire. "Les OTA ne présentent pas plus de risque défaillant que d'autres acteurs. En très peu de jours, cela fait beaucoup de nouvelles déplaisantes" commente Fabrice Dariot à la tête de Bdv.fr.Suite à la décision de Lufthansa de vouloir surtaxer à compter du 1er septembre les billets d'avion réservés en dehors de ses propres plates-formes, le groupe Air France-KLM n'exclut pas, lui aussi, de privilégier cette option. Son PDG Alexandre de Juniac l'a fait savoir à l'agence Reuters en évoquant "l'idée de taxer les réservations transitant via les GDS". "Il y en a marre de ce triumvirat (Air France, Bristish Airways, Lufthansa) qui domine le ciel européen et qui cherche à mettre en place des mesures discriminatoires à l'encontre de la distribution. Ces compagnies ne devront pas se plaindre si les compagnies du golfe deviennent nos premiers opérateurs" analyse Fabrice Dariot. Le Snav, qui suit de très près ce dossier, étudie "les recours juridiques envisageables".