Nos agents à Miami : à la recherche des alligators dans les Everglades

Objectif : voir les alligators dans leur milieu naturel… Quand on vous dit "Floride", vous pensez à Miami, bien sûr, mais aussi aux Everglades, non ? En tout cas, nous, après la viste du très joli hôtel Sagamore, nous étions très excités à l’idée de prendre un de ces fameux airboats. Vous savez ces bateaux à fond plat avec une hélice verticale qui les fait ressembler à des ventilateurs géants et qui passent partout à travers les  étendues de marécages,de  plaines inondées et de mangroves.

Au Safari Park, à quelques kilomètres de Miami soit environ 40 minutes de voiture, il existe six pontons pour embarquer sur un de ces airboats. Là, c’est le grand format avec sept rangées de six places surmontées à l’arrière par la "chaise d’arbitre" du capitaine. Sanglé dans un uniforme beige et marron qui fait penser aux garde-forestiers, Mike nous donne les instructions avant de partir. D’abord, il distribue les bouchons d’oreille en mousse : on est priés de mettre l’emballage dans sa poche pour ne pas risquer qu’en tombant par-dessus bord il finisse dans l'estomac d'un poisson, ensuite on ne se lève pas sans qu’il nous y invite expressément et on évite d’avoir les bras en dehors du bateau.

Les enfants à bord sont engoncés dans des gilets de sauvetage car on ne plaisante pas avec la sécurité. En les voyant ainsi attifés sous le soleil de plomb de ce dimanche matin, on se dit que leur souvenir de l’airboat sera à jamais lié à une chaleur étouffante. Peut-être à préciser aux clients qui veulent faire ce type d’excursion, surtout en juillet-août.

Mike met le contact et l’hélice se met à tourner dans un bruit d’enfer. Nous nous regardons, chacun a son appareil photo ou son smartphone dégainé, prêt à capter l’image d’un saurien affleurant entre les palétuviers. Ces "arbres qui marchent" comme les appelaient les Indiens Séminoles à cause de leurs racines en échasses semblent de belles cachettes. On se dévisse le cou dès que Mike réduit les gaz mais ce ne sera pas notre jour de chance. Seuls deux petits alligators de maximum 30 cm se laisseront approcher .C’est peut-être pour ça que le Safari Park organise des présentations d’alligators dans un enclos à côté.

Sans nous arrêter au casino de la réserve Miccosukee, retour en ville pour déjeuner dans un restaurant italien pour groupes, la Cantina. Il nous reste alors deux heures avant le départ pour l’aéroport, juste assez pour faire quelques emplettes qui sur Lincoln Road comme Christiane, Marjorie et Sonia, qui au Mall d’Aventura où on a cru un instant qu’Evelyne s’était perdue. Avec en dernier cadeau, un petit détour par la mythique artère d’Ocean Drive qui a comme un air de Croisette cannoise.