Dans le cadre de la présentation du baromètre Opodo/Raffour Interactif, Frédéric Pilloud, directeur marketing d'Opodo, a annoncé être sur un "très très bon trend" pour cet été et évoque même "une croissance à deux chiffres", notamment grâce aux ventes long-courriers pour une période de départs allant du 15 juillet au 15 aout. Histoire d'enfoncer le clou, il précise même que si, en décembre dernier, "on lui avait prédit une telle croissance", il ne "l'aurait pas cru".
En fait, résume t-il, "la croissance est portée par la vente d'hôtels secs et de vols secs, alors que les forfaits se vendent très mal". Explication : alors que les TO français ont traditionnellement des engagements sur le Maghreb, "ceux-ci ont beaucoup de difficultés à trouver des allotements sur les nouvelles destinations qui sont plutôt occupées par les opérateurs allemands", comme les Canaries (+25 % en 2012 chez Opodo) ou la Grèce (+13%). De plus, il observe que "les clients se détournent des solutions clé en main proposées par les tours opérateurs, car désormais, ils préparent eux-mêmes leurs vacances en privilégiant l’achat de prestations séparées qui offrent plus de choix et de flexibilité horaire". Il ajoute : "chez Opodo, l’exemple des Antilles françaises est caractéristique de ce phénomène avec des ventes de prestations sèches en croissance de plus de 50 %". "Autre constat notable" pour Frédéric Pilloud : les ventes de dernière minute connaissent, "pour la première fois, une baisse de volume sur l’année 2012 (-10%)". Il explique cela "notamment par le fait que les clients anticipent de plus en plus l’acte d’achat, mais aussi parce que les tours opérateurs ne peuvent plus proposer autant d’offres à bas coût depuis les crises successives accusées sur le marché (économique, géopolitique, climatique...)".
Distribution
Opodo cartonne… sans les TO !
