163 clients Lastminute étaient bloqués dimanche en Turquie. Comment avez-vous géré la crise ?
"Nous avons joué notre rôle d'agent de voyages, qui coûte cher, en affrétant un avion pour assurer le retour de nos passagers depuis Izmir. De tous les clients d'Elégance, ils sont d'ailleurs les premiers à être rentrés. A Roissy, dimanche soir, nous étions douze pour accueillir nos clients. Nous avons identifié leurs besoins et avons réservé des taxis ou des chambres d'hôtels. Nous avons plutôt obtenu des remerciements de la part des passagers pour notre réactivité. Au total, ils n'auront finalement qu'un retard de 24 heures. Par ailleurs, nous avons aussi protégé les clients qui devaient partir. Je remercie nos TO partenaires, dont Mediades, qui ont fait preuve d'une réaction de solidarité. Les clients dormiront dans les hôtels qui étaient programmés par Elégance. Pour beaucoup d'entre eux, cela sera transparent."Savez-vous pourquoi la compagnie Atlas Jet n'a pas honoré son contrat signé avec Elegance ?
"Nous avons des informations contradictoires. Nous sommes en train d'essayer de comprendre ce qui s'est passé. L'urgence, c'était de nous occuper de nos clients."
Avez-vous manqué de vigilance en référençant le tour-opérateur Elégance ?
"Nous travaillons avec les tour-opérateurs qui disposent des garanties nécessaires et qui commercialisent des produits qui correspondent aux besoins du marché. Il faut peut-être revoir les processus de garantie. Je suis là en ligne avec le discours de René-Marc Chikli, président du Ceto. Il faut bien préciser que nous ne sommes pas uniquement partenaires de petits producteurs. Nous vendons tout type de tour-opérateurs. Par ailleurs, Elegance n'avait pas uniquement comme clients des agences virtuelles ! "