Excédé par le comportement de certains concurrents qui, selon lui, se répandent un peu partout en déclarant vouloir débaucher des agences Tourcom, Richard Vainopoulos, son président, contre-attaque en affirmant qu'il n'y a "pas de place pour quatre réseaux volontaires…" Autrement dit, il y a deux réseaux de trop en France.Lors de la convention de Tourcom qui s'est tenue se week-end à Bruxelles, Richard Vainopoulos a en effet tenu un discours ferme dans lequel il pointe du doigt deux réseaux qui, selon lui, n'ont pas d'avenir car "il n'existe que deux modèles différents de distribution dans le voyage".
Il considère que le secteur est structurellement dominé par deux modèles seulement. Le premier qui "mise sur une enseigne nationale obligatoire et une intégration forte"… genre Selectour. Le second qui repose "sur la liberté d'enseigne et sur le respect de l'indépendance des agences"… genre Tourcom. Il poursuit : "pour gagner des points de vente, certains réseaux n'hésitent pas à mélanger ces deux modèles. Mais cela se fait au prix d'une absence de stratégie claire". Exit donc Afat. Mais aussi Manor, qui n'a pas de centrale de paiements. Ces deux réseaux seraient donc menacés "à terme". Richard Vainopoulos considère aussi qu'ils "n'ont pas de structures cohérentes", alors que "notre force réside dans la simplicité de son organisation". Il rappelle encore au passage que, chez Tourcom, il n'y a "qu'une seule catégorie d'adhérents et une seule catégorie de fournisseurs référencés". Et conclut : "ils n'ont pas su se remettre en cause" contrairement à Tourcom qui "n'a pas attendu d'être au pied du mur pour réagir".
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