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Distribution

Québec : Découverte des joies de la motoneige à travers le Québec

"Géniale", "fantastique", "magique"… les six agents de voyages qui ont participé à l’éductour organisé par JMD Services du 3 au 9 février ne tarissent pas d’éloges sur la beauté de la destination et le professionnalisme de l’organisateur.
Il est vrai que le TO a mis la barre haute en multipliant les activités et en proposant des hôtels resplendissant d’authenticité.
Raid à motoneige, traîneaux, villages amérindiens, bisons, pêche sur lac gelé… JMD Services vient de signer un éductour très apprécié. Mais la palme des activités revient incontestablement à la motoneige. "C’est vraiment génial, exceptionnel, commente Caroline de l’agence Voyages Ruban Bleu à Rodez. Cela procure des sensations très fortes et insoupçonnées. En plus, c’est vraiment adapté à tout public." "J’ai ressenti une certaine fierté d’en avoir conduit une", sourit Angeline de Transgallia à Troyes. "On croit au départ que c’est très masculin, l’équipement, les moteurs rugissants… mais une fois que l’on a fait le premier kilomètre, il n’y a plus de problème, le tout est d’adapter une vitesse qui nous permette de nous sentir à l’aise", estime Audrey des Voyages Mugler à Hattstatt. De fait, même si l’activité n’est pas sans danger – on se faufile dans les sentiers escarpés de montagne et, sur certains plats, on peut être tenté par des pointes avoisinant les 100 km/h –, les accidents sont relativement rares. Chaque conducteur doit toutefois être âgé de plus de 21 ans, posséder un permis de conduire valide en France et laisser une empreinte de sa carte bleue. "Cela responsabilise les utilisateurs, explique Michel, le guide. Mais les rares fois où il y a quelques dégâts, il s’agit souvent de phares cassés lors d’un démarrage mal contrôlé." En tenant ses distances, au moins tant qu’on ne maîtrise pas l’engin, le problème est donc résolu. Les vrais accidents arrivent surtout hors des pistes où l’on peut tomber sur un obstacle imprévu ou emprunter un lac ou une rivière insuffisamment gelés. Le tout donc est de ne pas sortir des pistes de motoneiges, ce qui est d’autant plus facile qu’elles sont parfaitement délimitées et qu’au Québec il en existe 33 500 km ! On peut pratiquer la motoneige du 15 janvier au 15 mars environ. Avant et après, c’est prendre le risque de ne pas avoir suffisamment de neige ou de rencontrer des rivières dégelées. De fait, les guides multiplient les précautions pour traverser les rivières et lacs gelés, mesurant régulièrement l’épaisseur de la glace. C’est donc évidemment impressionnant de glisser au-dessus de plusieurs dizaines de mètres d’eau. Mais entouré de bons spécialistes, c’est sans danger. "Proposer seulement une demi-journée de motoneige, c’est bien trop frustrant, analyse Fabrice Bessonnet, directeur de JMD Services basé à la Roche-sur-Yon (85). L’idéal, sans tomber dans le raid, c’est d’initier les clients sur une demi-journée, de les laisser se remettre de leurs émotions puis de partir en milieu de séjour une journée entière pour faire jusqu’à 150 km." A noter que l’équipement (casque, gants, bottes, pantalon, manteau) est systématiquement fourni, que le moteur procure de la chaleur et que, grand confort, les poignées sont chauffantes ! L’autre activité incontournable, c’est le traîneau. "J’ai adoré conduire les chiens, traverser tous ces magnifiques paysages dans un silence absolu. En plus, cela se dirige très facilement", se réjouit Corinne de Sobretour Voyages à Bourg-en-Bresse. On peut aussi agrémenter le séjour avec de la pêche sur glace, des randonnées en ski de fond ou en raquettes avec ou sans guide ou en suivant un trappeur. On trouve aussi quelques pistes alpines dont certaines (petites) près de Québec sont éclairées jusqu’à 23 h. On peut aussi s’adonner à la glisse sur bouée sur d’impressionnantes pistes pourvues de remontées mécaniques adaptées (rires garantis). Enfin, d’un point de vue culturel, la visite de la cathédrale de Montréal et surtout du vieux Québec s’imposent. Il s’agit probablement de l’une des plus jolies villes d’Amérique du Nord.
De somptueux hôtels très authentiques
Très chaleureuse, conviviale, agrémentée d’un jacuzzi, d’un centre de balnéothérapie et d’une piscine, l’Auberge du Lac Taureau (100 chambres, au NE de Trois-Rivières), implantée dans un décor à couper le souffle a été plébiscitée par les agences. "C’est un complexe hôtelier multi-activités très bien adapté aux groupes incentive, séminaire et à la clientèle individuelle recherchant un produit typé et de qualité dans un cadre authentique", résume Annick de l’agence Eden Evasion à St-Julien-les-Metz. Réparti sur plusieurs chalets, l'établissement propose sur place toutes les activités neige (hormis le ski alpin) et, durant l’été, canot, kayak, planche à voile, moto marine, hydravion, etc. Les buffets du matin et du midi sont variés et très copieux. Un menu est proposé le soir. Anecdote : pour éloigner les ours noirs, les restes de nourriture sont acheminés dans la forêt où depuis des miradors on peut observer ces bêtes de quelque 160 kg. Autre hôtel apprécié, la Pourvoirie du Lac Blanc (à St-Alexis-des-Monts), "s’adresse davantage à un groupe d’amis, une clientèle familiale ou des CE", commente Francine des Voyages Crolard à Annecy. L’hébergement est constitué de petits chalets avec salon commun. Le cadre est chaleureux, très lumineux avec vue sur lac. A une clientèle haut de gamme, on pourra proposer de combiner une ou deux nuits avec le Chalet en Bois Rond, d’une capacité de 25 personnes, situé à une demi-heure de la Pourvoirie par voiture ou motoneige. Enfin, plus au nord, le Manoir de St-Castin (sur le lac Beauport) a pour principaux atouts de se situer près de Québec, d’avoir vue sur un lac qui sert de patinoire en hiver et d’offrir de nombreuses soirées animées. Contacts sur le Web : lactaureau.com, pourvoirielacblanc.com, stcastin.com.
En bref
• Une randonnée avec un trappeur est très enrichissante pour appréhender la faune exceptionnelle de ce vaste pays qui abrite lynx, élans, caribous, orignaux, loups, visons, rats musqués, loutres, ratons laveurs, grizzlis, plus de 750 000 castors, 62 000 ours noirs…
• Non loin de Québec, un village Huron a été reconstitué. Des descendants de la tribu expliquent leurs us et coutumes. Sympathique, très bien fait, fort intéressant.
• L’hiver, l’hôtel de glace, situé près de Québec est une curiosité qui vaut le détour. Mais de là à proposer aux clients d’y passer la nuit… Le taux d’humidité est important et il y fait vraiment froid !
• Pour terminer ses circuits, avant de reprendre l’avion à Montréal, JMD propose souvent une escale à la ferme aux bisons avec visite en tracteur au milieu du troupeau. "Nos clients y prennent alors leur dernier déjeuner, c’est très apprécié !", commente Gaston Grenier, directeur de Misa Tours (53 salariés dont 40 guides), le réceptif Amérique du Nord avec lequel JMD travaille.

Auteur

  • La Rédaction
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