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Distribution

RCP agences de voyages : Attention, danger !

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A l'occasion de la convention du Cediv, Philippe Bauvois (Barruel & Giraud) a indiqué aux agences qu'il ne faut pas faire n'importe quoi avec sa RCP sous peine de voir se reproduire dans le monde du tourisme ce qui est arrivé au monde médical."Pour assurer la pérennité de l'assurance des agents de voyages, des solutions devront être mises en place" a insisté Phillippe Bauvois devant les adhérents du Cediv.
"L'équilibre de la RCP des agents de voyages est fragile. Le total des cotisations encaissés par les assureurs français est d'environ neuf millions d'euros et le montant moyen des garanties accordées par les assureurs est de 2,5 millions d'euros par licence. Cinq otages, c'est un million d'euros, un tétraplégique, 2,5 million d'euros". Il ajoute. "Les recours à l'étranger étant incertains ou d'un coût tel que les assureurs ne peuvent ou ne font parfois pas de recours contre les fournisseurs". Du coup, il demande aux agences de mieux connaître le contenu du contrat qui couvre leur responsabilité pour l'utiliser à bon escient. La RCP couvre "les dommages causés aux tiers par suite de faute, erreur, omission ou négligence commises à l'occasion de l'offre ou de l'organisation des prestations vendues aux clients". Autrement dit, les "dommages que se cause l'agence elle-même" ne sont pas couverts.

Politique de l'autruche
Un salarié qui vend des billets d'avions à un prix inférieur à celui facturé par la compagnie aérienne n'a pas causé de préjudice à son client ! La garantie ne peut rentrer en jeu. De plus, "ce n'est pas parce que vous êtes responsable de plein droit de la bonne exécution des prestations achetées que vous devez accepter toutes les réclamations qui vous sont faites. Posez-vous toujours la question : si je n'étais pas assuré, quelle serait ma position face à ce client". Enfin, vis-à-vis du fournisseur, si sa responsabilité peut être recherchée, il ne faut pas faire la politique de l'autruche. "Tant qu'il n'aura pas été assigné par votre client ou appelé en garantie par vous ou votre assureur, le fournisseur n'a aucune raison d'intervenir dans la cause". Enfin, Philippe Bauvois défend sa profession. "L'assureur, quand il refuse sa garantie,c 'est dans la plupart des cas pour une ou de bonnes raisons : exonération de responsabilité, exclusion, franchise contractuelle à la réclamation". Dernier conseil. "Il ne faut jamais mentir à l'assureur sur son activité. Je suis distributeur et je me mets à faire de la production, je doit prévenir".

Auteur

  • Laurent Guéna
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