Michel de Blust, secrétaire général de l'Ectaa l'a affirmé lors du congrès du Snav à La Réunion, la France devrait conserver sa spécificité.
Le vendeur restera responsable à l'occasion de la vente d'un Forfait.Piqué au vif par une intervention de Georges Pham Minh, lobbyiste du Snav, Michel de Blust, secrétaire général de l'Ectaa, a tenu à exercer son "droit de réponse". L'Ectaa ne cherche pas à imposer à la France ce qui existe en Allemagne ou en Belgique, qui fait peser '"l'obligation de résultat" sur les tour-opérateurs. Au contraire, dit-il, "nous avons proposé une "harmonisation choisie" de la directive". Nous disons : "Ne changez pas en France un système qui marche". Par ailleurs, le "voyage d'affaires" devrait aussi être exclu du champ d'application de la directive : "c'est un contrat commercial et non de consommation". Ce qui est évidemment une bonne nouvelle. En revanche, prévient Michel de Blust, il faut faire attention à la volonté de la Commission de supprimer tous les régimes dérogatoires concernant la vente d'assurance. Autrement dit, l'agence pourrait perdre son droit de vendre des produits d'assurance-assistance à moins d'adopter le statut du courtier. Mais, comme cela ne va pas dans le sens de la protection du consommateur, on peut pronostiquer que ce droit de vendre des assurances devrait être conservé par les agences.
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