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Distribution

Selectour suspend la garantie de paiement de Zoom Voyages

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Après avoir été suspendu d’émission par le BSP pour non paiement des mois de mai et juin, puis radié de l’APS, Zoom Voyages vient d’être lâché par son propre réseau.
Selectour annonce en effet avoir suspendu depuis le 1er juillet la garantie de paiement pour les agences, propriétés de Mohamed Harmal.Interrogé par le Quotidien du Tourisme, le BSP s’étonne encore d'être sans nouvelles de Zoom Voyages. Courriers recommandés, appels téléphoniques n'aboutissent toujours pas. La direction du mini réseau semble avoir pris la poudre d'escampette. "Comme ils sont injoignables, nous ne pouvons pas passer d'accord pour établir un échéancier de paiement. La prochaine étape est donc inévitable : la radiation définitive" nous explique-t-on au BSP. Ce que l’organisme ne semble pas comprendre c'est que le patron de Zoom Voyages n'a pas du tout l'intention de régler ses dettes aux compagnies aériennes. Et pour cause, il prévoit de déposer son bilan cette semaine. "Un dépôt de bilan frauduleux" accuse une source proche du dossier évoquant d'étranges manipulations d’argent depuis plusieurs semaines. Mohamed Harma aurait, selon lui, "prémédité sa propre défaillance". Outre une émission à outrance de billets d'avion, notamment pour le Maghreb, juste avant la fermeture du BSP, celui-ci aurait aussi demandé aux clients de solder leurs dossiers au plus vite et en espèces uniquement. Toujours d'après nos informations, les sommes récoltées n'auraient pas été déposées sur le compte habituel de l’agence, mais virées vers un numéro de compte inconnu.
Une dette de deux millions d'euros
Enfin, de fausses factures auraient été réglées aux organisateurs du Moroccan Travel Market (MTM), dont la société de gestion (International Fairs & Events) est en partie contrôlée par le patron de Zoom Voyages en personne. Abus de biens sociaux, fraude aux compagnies aériennes ? Trop d'incohérences dans ce dossier laissent à penser que l'affaire n'est pas nette. Peut-on parler d'escroquerie ? "Si ce n'est pas cela, ça y ressemble" intervient Arezki Idjerouidene, patron d'Aigle Azur, qui n'est pas très heureux de devoir honorer pour près de 400.000 euros de billets d'avion non payés par les agences Zoom. Ses avocats se sont saisis du dossier. Ceux d’Air Algérie auraient même déjà porté plainte au pénal. En tout, la fraude supposée porterait sur un montant de 2 millions d'euros. Pris dans la tourmente (lire), le patron de Zoom Voyages préfère ne pas répondre. On le dit sur le départ pour s installer au Maroc où il prévoit de remonter une affaire. Comment a-t-on pu en arriver là ? L'APS a-t-elle été assez vigilante ? Les comptes de Zoom n'ont pas été déposés en 2007 ? Jusqu'où doit aller la confidentialité entre un réseau et son adhérent ?
Selectour

Auteur

  • Sarah Douag
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