Selectour veut plus de visibilité sur les TO avant de reconduire ses contrats

C'est le 1er novembre prochain en effet que le réseau reconduira ou non ses accords avec ses partenaires.François-Xavier de Boüard, président de Selectour, a tenu à rappeler exactement le nombre de producteurs actuellement référencés par la coopérative. "Nous avons 24 tours-opérateurs, 4 croisiéristes, 4 TO régionaux (qui connaissent d'ailleurs des croissances à 2 chiffres), et 3 parcs de loisirs". Cet automne, "nous allons signer de nouveaux contrats pour une durée de trois ans". Mais Selectour veut d'abord "observer ce qui se passe" et avoir un peu plus de visibilité sur les stratégies des TO en France et en Europe. Sur ce dernier point, la concentration des entreprises de tourisme avec les rapprochements de Thomas Cook et MyTravel ou de TUI et First Choice interpelle François-Xavier de Boüard. Ces grands groupes qui ont leurs propres agences ne se suffisent-ils pas à eux-mêmes ? Il rappelle néanmoins les atouts d'un réseau comme Selectour. "Nous avons respecté nos engagements : 85% des ventes ont été faites avec nos TO référencés, alors que nous avions au départ tablé sur 80%". Et aux fournisseurs qui s'inquiètent d'une concurrence déloyale, il assure que "jamais Selectour ne sera assembleur". Il réclame même "plus de produits des TO pour alimenter nos sites Internet". La commission variable enfin. Il est opposé à la saisonnalité, "car nous n'y sommes pas prêts". Quant à la rémunération au mérite, "il ne sera jamais question qu'il y ait un différentiel sur la commission de base", mais il lâche du bout de lèvres qu'il n'est pas opposé à ce que l'on aménage "un système pour être plus incitatif"…