Les vacances sont jugées suffisamment indispensables pour être maintenues coûte que coûte au détriment d'autres dépenses.
Tel est le principal enseignement du baromètre Opodo 2007.En 2006, le taux de départ des Français (séjours) a résisté face à un nombre grandissant d'obstacles au voyage (hausses de carburant, mesures de sécurité accrues, pouvoir d'achat sous pression...). 60% d'entre eux sont partis contre 62% en 2005. Les consommateurs sont toutefois contraints de faire des choix. Leur première priorité demeure les vacances d'été. Ils les maintiennent d'année en année avec un taux de départ stable de 56% en 2006 (57% en 2005). À noter, que pour la première fois, les français partent moins en courts séjours marchands. Ceux-ci accusent une baisse de près de 10% (1,7 millions de français de moins qu'en 2005). Ce baromètre montre qu'en période de "stagnation budgétaire" les Français sont plus précautionneux quant à leurs dépenses. 68% des actifs partis en vacances se sont constitués une réserve pour se les payer (cela représente 1,4 million de personnes en plus qu'en 2005). Ils sont 57% à affirmer que partir en vacances est un besoin vital pour lequel ils sont prêts à sacrifier d'autres dépenses. La prééminence d'Internet
Ce baromètre révèle aussi que les internautes sont les champions du voyage. 75% sont partis en 2006 contre 41% des non-internautes. De même, 6,5 millions de français ont réservé ferme tout ou partie de leur séjour en ligne, soit 21% des français partis en 2006, ce qui représente une croissance de 13,3% par rapport à 2005. 2006 marque aussi un point de non-retour dans l'usage des catalogues papier puisque le nombre de personnes ayant exclusivement utilisé Internet pour préparer leur séjour a augmenté de 20%, passant à 6,8 millions. Enfin, nouveauté l'an passé, on assiste à l'émergence du Web participatif dans l'univers du voyage. 19% des internautes partis en vacances en 2006 ont mis en ligne leurs souvenirs ou ont l'intention de le faire cette année. Le baromètre Opodo a été réalisé en janvier et février par le cabinet Raffour Interactif auprès de 1.000 personnes représentatives de la population française.